jeudi 7 avril 2011

KALEMIE:TROIS JOURS DE VIE SANS ELECTRICITE

La centrale de Bendera à 120 km au Nord de Kalemie.
A Kalemie, la ville est ,ce mercredi 6 avril, au troisième jour de coupure d’électricité de la SNEL. Du coup, la vie tourne au ralenti. L’eau potable n’est plus accessible à tout le monde. Les structures médicales s’organisent pour prévenir le cholera.

Un avis de coupure d’électricité de la SNEL parvenu aux entreprises locales a annoné pour un jour, le temps de la coupure d’électricité à cause d’un problème technique à la Centrale de Bendera. La centrale de Bendera située à 120 KM au Nord de Kalemie alimente la ville et ses environs en courant électrique. Les travaux paraissent sérieux affirme-t-on à la SNEL; ce qui permet la société de jouer à la prolongation.

La nouvelle coupure observée sur Kalemie est non sans conséquences. Pour fonctionner, la Regideso fait tourner un groupe. Dans cette solution, l’eau potable est refoulée seulement sur la zone basse. Les populations de la cité se trouvant sur les collines doivent se ruer sur la rivière Lukuga ou sur le Lac Tanganyika pour avoir accès à l’eau, à l’eau brute. De ce côté-là, les ongs intervenant dans le domaine de l’eau et assainissement et les structures sanitaires tentent de trouver des solutions palliatives. Des sites de chloration d’eau sont installés le long de la rivière Lukuga et sur la côte du lac Tanganyika pour prévenir les épidémies. Kalemie étant indexé comme une zone à risque de cholera.

Même son de cloche du côté des Ets Mamry. Un groupe est activé pour faire fonctionner les chambres froides. Le responsable des Ets Mamry, Abdoul Bin Salim, indique que le travail au groupe électrogène fait engager de nouveaux frais à l’entreprise. Mais le reste des activités fonctionnant à l’électricité sur la ville est mis à genoux. C’est aussi le cas des petites et moyennes entreprises qui arrêtent de tourner. Il y aussi les chaines de radios locales qui ont cessé de diffuser correctement faute d’électricité. Une difficulté qui affecte aussi les moyens de communications. La majorité des populations ont du mal à faire recharger leurs téléphones.

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