C’est environ 54000 déplacés dont la majorité est composée des femmes et des enfants enregistrés dans six sites qui vivent depuis novembre 2010 dans les sites. Au site de Lukwangulo comme celui de Lukengwe en passant par Miketo, Mushaba, jusqu’à Sango, les défis humanitaires sont énormes.
Kaluiba Mangaza, une femme déplacée en provenance du secteur de Nyunzu, a déclaré aux membres de la délégation que la majorité des déplacés n’ont pas d’habits, pas d’ustensiles de cuisine, non plus. Pour dormir, les déplacés se servent de la paille, passent leur nuit comme des bêtes et pour se nourrir ils doivent se faire voleurs des produits des champs d’autrui, a-t-elle ajouté le cœur gros.
L’Ong MSF-France approvisionne depuis deux mois les déplacés en eau potable. Seuls les enfants bénéficient de l’assistance médicale de MSF, ont fait observer des dizaines de déplacés souffrants. Parmi les déplacés, se retrouvent aussi un nombre important des femmes victimes de graves violences sexuelles perpétrées par des éléments FDLR. Toutes ces femmes ne sont jamais soignées et des hommes malades d’infections non prises en charge.
L’Administrateur de Territoire de Kalemie informe après avoir accompagné les membres de la délégation dans les différents sites qu’un
L’Administrateur de Territoire de Kalemie informe après avoir accompagné les membres de la délégation dans les différents sites qu’un
rapport va être établi au bout de la mission ; un rapport qui doit être déposé en primeur au Gouverneur de la Province du Katanga; c’est de là que doit provenir la solution, a précisé François KAZEMBE.
Et la solution à tous les problèmes qu’évoquent les déplacés doivent être appréhendés au niveau national. Le Chef de Bureau du HCR-Antenne de Kalemie qui apprécie la situation de cette manière fait savoir que les besoins exprimés par les centaines de déplacés vivant dans des sites dépassent largement les ressources des agences du système des Nations Unies. Ces besoins nécessitent nécessairement une conjugaison des efforts non seulement de la communauté internationale et des acteurs humanitaires mais aussi et surtout du gouvernement de la RD Congo pour être accomplis, a conclu Angèle DJOHOSSOU.
Et la solution à tous les problèmes qu’évoquent les déplacés doivent être appréhendés au niveau national. Le Chef de Bureau du HCR-Antenne de Kalemie qui apprécie la situation de cette manière fait savoir que les besoins exprimés par les centaines de déplacés vivant dans des sites dépassent largement les ressources des agences du système des Nations Unies. Ces besoins nécessitent nécessairement une conjugaison des efforts non seulement de la communauté internationale et des acteurs humanitaires mais aussi et surtout du gouvernement de la RD Congo pour être accomplis, a conclu Angèle DJOHOSSOU.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire