KALEMIE:CEREMONIE D'INAUGURATION DE LA TRANCHEE ANTIEROSIVE A LA PRISON CENTRALE

A Kalemie, les Casques Bleus béninois de la Monusco ont remis dans la matinée de jeudi 29 septembre 2010 une tranchée antiérosive aux autorités municipales; un ouvrage réalisé à la prison centrale. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée devant le bâtiment de la prison en présence des delegués des autorités de district du Tanganyika et du Chef de bureau de la Monusco, Jihad El-Hassan.
L’ouvrage réalisé par les casques bleus béninois de la Monusco est une tranchée antiérosive longue de 50 m sur 3,5m de large. Son lit est constitué en béton armé et les parois en moellons. Trois mois, soit de février à mai dernier, ont valu pour arriver au bout des travaux. Des travaux ayant bénéficié de l’ingéniosité des techniciens locaux assistés d’autres experts en maçonnerie du bataillon béninois. Le projet de construction de l’ouvrage a été initié par la section Rule of law de la Monusco, traduit de français par la section des droits humains, et financé par la Monusco à hauteur de 15 000 dollars américains dans le cadre des projets à impact rapide. Le coût global du projet est évalué à 23.600$.
La construction d’un cet ouvrage s’est révélée d’une nécessité urgente pour la protection de la façade latérale de la prison centrale menacée par un grand ravin provoqué, lui aussi, par des pluies torrentielles qui s’abattent dans la région. Cette construction, bien qu’érigée en béton armé, demande aux autorités municipales de prendre des dispositions pratiques pour le remblayage rapide de l’espace resté vide entre les murs de la prison et la tranchée antiérosive, a tenu à préciser le porte parole de bataillon béninois ayant exécuté les travaux.
Le délégué de l’autorité de district du Tanganyika prenant la parole a remercié les casques bleus de la Mousco pour avoir réalisé l’ouvrage en si peu de temps ; ce qui doit profiter à la communauté carcérale locale. La Prison Centrale de Kalemie réhabilitée avec les fonds du gouvernement provincial du Katanga voici plus d’une année, enregistre 289 pensionnaires dont 10 femmes et 4 mineurs. Le dernier détenu est un homme de 62 ans ayant violé une semaine et demie auparavant une fillette de 12 ans.

KONGOLO:4 FEMMES VICTIMES DE VIOL COLLECTIF

Une scène de vie au petit marché de la cité de Kongolo.

A Kongolo, les habitants du village de Nkuyu, à 15 km au Nord de la localité, les populations ont été surprises lundi, 27 septembre 2010 vers 16 heures locales, par une situation inhabituelle. Quatre hommes provenant d’un village voisin et munis des armes blanches et des bâtons ont fait une incursion dans le village tabassant et violant 4 femmes.
L’une des victimes, une femme enceinte se trouvant dans un état critique à l’hôpital général de Kongolo, à plus de 350 km sur la voie ferrée à l’Ouest de Kalemie, a affirmé à l’hôpital avoir reconnu l’un des quatre bourreaux. La victime, puis qu’il y en a eu quatre au total, a indiqué qu’il s’agit des pêcheurs sur le fleuve Congo venus du village environnant de Lumanisha procéder au viol collectif des femmes de Nkuyu.
Les victimes parlent des bourreaux armés de couteaux et de bâtons s’étant livrés au viol collectif après avoir fait usage de la force. Les quatre femmes affirment avoir été violées systématiquement en plein jour. Une fille dont l’âge n’a pas été indiqué et une autre jeune femme ayant opposé une résistance ont reçu chacune un coup de couteau ; la première dans la tête et la deuxième dans le cou. Les infortunées sont admises à l’hôpital général de Kongolo.
Une ong locale de défense des droits de la femme et la CDJP, Commission Diocésaine Justice et Paix, se sont mobilisées pour assurer une prise en charge médicale d’urgence aux victimes. Ensuite, le parquet secondaire de Kongolo s’est saisi du dossier, affirme-t-on sur place. Enfin, la police a, quant à elle, dépêché vite des éléments sur le lieu alors que les populations de village de Nkuyu signalent que les bourreaux se sont volatilisés dans la nature.

KALEMIE : INSTALLATION DE L’ADMINISTRATEUR DU DIOCESE DE KALEMIE-KIRUNGU, Mgr OSCAR NGOY DEVANT Mgr DOMINIQUE A. KIMPINDE FAISANT SES ADIEUX

A Kalemie, l’Administrateur du Diocèse de Kalemie-Kirungu, Mgr Oscar NGOY wa Mpanga, a dit dimanche 26 septembre 2010 sa première messe en l’Eglise de la Paroisse du Christ-Roi devant Mgr Dominique KIMPINDE qui part à la retraire. 36 prêtres de Kalemie-Kirungu ont entouré Mgr Oscar Ngoy pour cette cérémonie ayant duré trois heures. Environ 5000 personnes composées en majorité des fidèles et chrétiens catholiques provenant de neuf paroisses que compte la doyenné de Kalemie ont assisté à cette messe.

L’ancien évêque du diocèse, Monseigneur Dominique Amando Kimpinde, ordonné prêtre en 1989, a tout atteint la limite d’âge. Mgr Dominique Armando KIMPINDE est aujourd’hui âgé de 78 ans ; lui qui est né en 1933. Et cela faisait 3 ans qu’il attendait l’avis du pape pour pouvoir se retirer de sa vie pastorale. Chose faite depuis le 16 septembre courant.

A Kalemie, l’Administrateur du Diocèse de Kalemie-Kirungu, Mgr Oscar NGOY wa Mpanga, a dit dimanche 26 septembre 2010 sa première messe en l’Eglise de la Paroisse du Christ-Roi devant Mgr Dominique KIMPINDE qui part à la retraire. 36 prêtres de Kalemie-Kirungu ont entouré Mgr Oscar Ngoy pour cette cérémonie ayant duré trois heures. Environ 5000 personnes composées en majorité des fidèles et chrétiens catholiques provenant de neuf paroisses que compte la doyenne de Kalemie ont assisté à cette messe. La messe de dimanche intervient au quatrième jour de son arrivée à Kalemie.
En effet, Monseigneur OSCAR NGOY wa Mpanga , est depuis trois ans évêque du Diocèse de Kongolo à 350 km à l’Ouest de Kalemie. En plus de cette fonction, Mgr Oscar NGOY wa Mpanga va donc jouer également le rôle d’Administrateur du Diocèse de Kalemie-Kirungu. La tâche, on peut plus le dire déjà, ne sera pas de tout repos, lorsqu’on connaît l’immensité des deux entités ecclésiastiques qu’il est appelé à gérer : le Diocèse de Kongolo et le Diocèse de Kalemie-Kirungu. Toutefois, l’Evêque Oscar Ngoy n’est pas un inconnu pour les fidèles catholiques de Kalemie. Déjà l’année dernière, il est venu à Kalemie pour procéder à quelques ordinations.
L’ancien évêque du diocèse, Monseigneur Dominique Amando Kimpinde, ordonné prêtre en 1989, a tout atteint la limite d’âge. Mgr Dominique Armando KIMPINDE est aujourd’hui âgé de 78 ans ; lui qui est né en 1933. Et cela faisait 3 ans qu’il attendait l’avis du pape pour pouvoir se retirer de sa vie pastorale. Chose faite depuis le 16 septembre courant.
Le diocèse de Kongolo est situé à l’Ouest de District du Tanganyika.Il s’étale sur les territoires de Kabalo, Kongolo, dans le District du Tanganika, plus une partie du territoire de Kabongo dans le district du Haut-Lomami. Par contre, le diocèse de Kalemie-Kirungu comprend, lui, les territoires de Kalemie, Moba et Nyunzu dans le District du Tanganyika. L’évêque Oscar Ngoy est donc appelé à gérer ces deux diocèses. Deux diocèses, deux berceaux du catholicisme au Nord Katanga en République Démocratique du Congo. Le diocèse de Kalemie-Kirundu compte à son actif environ un million huit cents milles fideles catholiques.
C’est par le territoire de Moba que le catholicisme s’est implanté dans le Tanganika, il y a plus ou moins 125 ans. Et cela grâce à l’œuvre des Pères Missionnaires d’Afrique mieux connus sous l’appellation des Pères Blancs. Le premier prêtre congolais, l’abbé Stefano KAOZE, est le fruit de cette évangélisation. Quant au diocèse de Kongolo, celui-ci est en pleine commémoration du centenaire de l’évangélisation par la congrégation des Pères Spiritains. L’évêque Oscar Ngoy doit donc donc capitaliser ce double héritage.
Tout en revenant sur la messe de dimanche, la communauté catholique de Kalemie a donc célébré ce dimanche deux événements en la pro-cathédrale du Christ-roi, l’installation du nouvel administrateur apostolique en la personne de Monseigneur Oscar Ngoy wa Mpanga et le départ à la retraite de l’Evêque du diocèse de Kalemie-Kirungu, Dominique Amando Kimpinde. Et au même moment, le nouvel administrateur apostolique exhorte les fidèles à l’unité, à l’amour, l’apostolat et la foi. Le prélat catholique n’a pas non plus manqué d’appeler les fideles catholiques à la protection de la vie, de la nature et l’environnement. Mgr Dominique Armando Kimopinde a, quant à lui, invité les fidèles et chrétiens catholiques à travailler partout et sans relâche pour la conversion des âmes en Jésus qu’il considère le Seul chemin de vie et de vérité.
En attendant la nomination d’un nouvel évêque pour le Diocèse de Kalemie-Kirungu, le nouvel administrateur apostolique, Oscar NGOY wa Mpanga continue d'exercer également ses fonctions d’évêque du Diocèse de Kongolo.

MOBA:UN ATELIER POUR VULGARISER LA LOI FONCIERE

Une vue de l'atelier sur la vulgarisation de la loi foncière à Moba-Kirungu. 99% des parcelles n'ont pas de documents parcellaires au bureau du Conservateur des Titres Immobiliers.

A Moba, les constructions anarchiques menacent la piste de l'aérodrome. Certaines maisons en majorité érigées en pailles et à briques adobes sont à moins de 30 m du bout de la piste.

Dans le territoire de Moba, la population observe depuis plus de quatre ans la recrudescence des conflits fonciers. La situation s’est intensifiée avec le retour des rapatriés en provenance des pays frontaliers comme la Tanzanie et la Zambie. Moba constitue une zone de retour par excellence des centaines de refugiés congolais retournés dans la partie de l’Est de la RDC. Beaucoup d’entre les rapatriés ont trouvé les uns leurs maisons vendues, d’autres, leurs champs et voire leurs terres spoliées. Pour prévenir tous ces conflits, le Conservateur des Titres Immobiliers du Tanganyika a organisé du 26 au 28 août dernier, avec le concours de l'Administrateur de territoire de Moba, la Société Civile de Moba ainsi que le Service de Cadastre de Moba ayant au départ participé dans la préparation logistique et la production du support pédagogique et la facilitation de la formation, une session sur la vulgarisation de la loi foncière.

Pendant ces quatre dernières années, le Territoire de Moba a fait partie des principales zones de retour des réfugiés congolais notamment ceux-là ayant vécu en Tanzanie et en Zambie. Après plusieurs années d’absence du pays, la plupart de ces retournés ont rencontré beaucoup de difficultés à récupérer leurs parcelles qui sont dans la plus part des cas, des parcelles spoliées par les services incompétents de l’Etat, les autorités locales à l’instar des chefs de quartiers, des chefs de blocs, des chefs de la cité ou par les membres des familles.
Selon l’Administrateur de Territoire de Moba, près de 80% de dossiers enregistrés en 2009 au tribunal du territoire, concernent les conflits fonciers. Ces conflits touchent dans le meilleur des cas les patrimoines des retournés composés des réfugiés et des déplacés internes.
Aujourd’hui ces conflits prennent de plus en plus de l’ampleur face à la dynamique de construction observée ces deux dernières années au chef lieu du territoire, à Moba Kirungu et à Moba-Port. Dans les différentes chefferies qui composent ce territoire, l’accès aux terres arables demeure également une problématique qui affecte sérieusement la stabilité du territoire.

Et à ce sujet, selon des notables rencontrés, depuis la promulgation de la loi sur la décentralisation, les habitants de Moba préparent les infrastructures nécessaires afin de faciliter le passage du territoire en une ville ou, à la limite, en une commune rurale. C’est ainsi que les parcelles sont de plus en plus convoitées sur les avenues stratégiques de la cité de Moba Kirungu et de Moba-Port. Malheureusement, la cession des parcelles ne respecte pas la procédure consacrée par la loi foncière. La grande majorité des parcelles vendues à plusieurs personnes à la fois ne sont pas cédées par le service compétent et ne sont pas couvertes par des titres fonciers, a indiqué le Conservateur des Titres Immobiliers, David.
En plus des conflits parcellaires, des conflits autour des terres arables sont signalés dans différentes chefferies du territoire, notamment dans la chefferie Manda et Kasabala.

Pour promouvoir ce secteur, l’Administrateur de territoire, en collaboration avec la Société Civile de Moba, s’est proposé d’organiser une campagne de vulgarisation de la loi foncière au travers d’une formation des agents et une campagne de sensibilisation des populations et des autorités coutumières afin de faciliter le travail des médiateurs locaux et des services compétents. La section des Affaires civiles de la MONUSCO a appuyé financièrement le projet que le bureau du territoire a pu exécuter.
Cette action a visé de contribuer aux efforts de réglementation du secteur foncier afin de réduire les conflits parcellaires, les conflits des terres et favoriser une meilleure cohabitation sociale à la base.
Les participants ont mis en place une commission mixte de gestion des contentieux fonciers devant faire le suivi de la session et de l’application de la procédure et l’orientation des populations, surtout en milieux ruraux, pour l’obtention des parcelles. Les participants ont formé des équipes de sensibilisation des populations à la procédure de demande des terres, à savoir les services compétents et les documents nécessaires à obtenir; les agents de l’administration foncière ont à cet effet promis de réorganiser leurs services et délivrer les titres parcellaires et régler les contentieux fonciers.

L’atelier de Moba sur la vulgarisation de la loi foncière est une initiative de la Section des Affaires Civiles de la Monusco formalisée à l'issu des missions d'évaluation sur les besoins de protection des populations mais réalisée avec le concours des autorités locales.

KALEMIE:LA CDJP ET LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES

A Kalemie, la CDJP, Commission Diocésaine Justice et Paix, de l'Eglise catholique organise depuis lundi, 20 septembre 2010, une session de formation des formateurs à la Maison de la Femme à la prise en charge psychosociale des victimes de violences sexuelles. Objectif : rendre efficaces et professionnels tous les acteurs de défense des droits de la femme dans leur prestation.
La formation entre dans le cadre des renforcements des capacités des intervenants dans la prise en charge psychosociale des victimes des violences sexuelles au Tanganyika. 25 participants dont la majorité sont des femmes issues des associations féminines, de la synergie des femmes, membres de la Société Civile du Tanganyika, qui militent pour la défense des droits de la femme. Il se retrouve aussi des déléguées, femmes, en provenance de Kabalo, Kalemie, Kongolo, Manono et Nyunzu. La CDJP organise cette activité avec les financements de Pooled Fund à hauteur de 4000 dollars américains. Deux animateurs, Sr Pétronelle IFA, Présidente de l’Ong PEVCA de Kisangani et Victor Buhendwa Wendo, enseignant à l’ISDR, Institut Supérieur de Développement Rural, de Bukavu.

LE NOMBRE DE CAS DE VIOLENCES SEXUELLES OBSERVE EN AUGMENTATION.

La CDJP a réalisé que des années viennent de passer sans une formation assurant le renforcement des capacités des formateurs de terrain sur la prise en charge psychosociale des victimes de violences sexuelles. La dernière formation des prestataires dans ce domaine remonte à décembre 2005 début de janvier 2006. Ce temps de silence, pour ne pas reprendre l’expression de Mme Opportune Bilonda du REFETANG, Réseau de Femmes du Tanganyika, n’a pas empêché aux bourreaux de poursuivre leur sale besogne dans la region. Pour preuve, les chiffres de victimes de violences sexuelles sont alarmants. Pour l’unique mois d’août dernier, la CDJP a enregistré 168 cas de violences sexuelles au District du Tanganyika. Parmi les victimes, se retrouvent aussi des enfants de 3 ans dont un seul cas concerne un garçonnet de 5 ans de Bendera, à 120 km au Nord de Kalemie, victime de pédophilie dans une carrière minière d’or de Bulongo.
Les localités de Kalemie et Kongolo se disputent la première place par le nombre de victimes de violences sexuelles. Viennent ensuite les localités de Nyunzu, Kabalo et Manono. Des localites ayant été le théâtre de combats sanglants entre différents belligérants dans les guerres que la République démocratique du Condo a connus entre 1998 et 2001 dans la partie de l’Est.
La CDJP affirme à la fois assurer depuis plusieurs mois une prise en charge psychosociale, médicale et judiciaire des victimes des violences sexuelles. Toutefois, la CDJP constate avec regret un manque de sérénité de la part de ces partenaires judicaires dans le traitement des dossiers. Selon la loi congolaise en matières de violences sexuelles, un dossier sur le cas de violences sexuelles doit être traité endéans de 3 mois, une fois fixé auprès des OPJ jusqu’au tribunal. La CDJP indique aussi que la plupart des bourreaux mis aux arrêts obtiennent vite la mise en liberté provisoire. Une situation qui ‘’ victimise’’ les victimes, pour ne pas reprendre l’expression d’Athanase KITUKA, Superviseur principal de CDJP. Enfin, la CDJP fait savoir entre autres difficultés rencontrées dans l’exercice de ses activités, les problèmes liés au transfert des bourreaux des milieux ruraux au Parquet de Grande Instance de Kalemie. Pour la plupart des cas, le transfert des bourreaux est souvent mis à la charge des familles de victimes. Ce qui alourdit davantage la charge des familles au départ affectées par le problème de violences sexuelles.

LA VIE DU CLUB:SITOT INSCRITS A L'ECE-NTCHEKO, LES ENFANTS APPELLENT A LA PRISE EN CHARGE

L'Encadreuse principale de l'ECE-Ntcheko, Sylvie MBUYU, se réjouit de la contribution des chefs de quartiers et d’avenues du Quartier Regeza pour leur implication dans la sensibilisation des parents à conduire leurs enfants au centre. Nous devons nous attendre cette année à un grand nombre d’enfants à encadrer, a-t-elle fait savoit. Et comme les inscriptions continuent, nous espérons que l’engagement des parents doit accompagner notre action tout au long de l’année, a-t-elle déclaré.

Les enfants sitôt conduits à l'ECE-Ntcheko posent leurs problèmes de prise en charge.

LA VIE DU CLUB:LE RETOUR DES BAMBINS A L'ECOLE

Le Club UNESCO Ntcheko note depuis la rentrée scolaire fixée au 6 septembre avec satisfaction le démarrage des activités de l’éducation pour l’année 2011 à Kalemie. En effet, l’Encadreuse principale de l’ECE-Ntcheko, Sylvie MBUYU, indique que le centre enregistre déjà plus de 80 enfants inscrits aux trois niveaux organisés. Mme Sylvie se réjouit de la contribution des chefs de quartiers et d’avenues du Quartier Regeza pour leur implication dans la sensibilisation des parents d’enfants à conduire leurs enfants au centre. Nous devons nous attendre cette année à un grand nombre d’enfants à encadrer, a tenu à préciser, l’Encadreuse principale. Et comme les inscriptions continuent, nous espérons que l’engagement des parents doit accompagner notre action tout au long de l’année, a-t-elle déclaré.
De son côté, le Directeur de Complexe Scolaire Zawadi, section du primaire, Dieudonné N’Simba, fait savoir que les effectifs sont fixés à 360 élèves à la deuxième semaine de vie scolaire. Comme à l’ECE-Ntcheko, les inscriptions et la confirmation des places continuent à la direction de complexe, section du primaire. Une situation qui retarde souvent le démarrage effectif des activités scolaires; l’école fonctionnant au cœur de la cité dont la majorité des enfants proviennent des familles démunies, a indiqué le Directeur Dieudonné N’Simba.
Par ailleurs, les humanités techniques de coupe et couture se trouvent à leur deuxième année d’activités. Le Complexe Scolaire Technique Zawadi a ouvert cette année scolaire de 2010-2011, la classe montante de 4e année des Humanités techniques de coupe et couture. Le Préfet des Etudes, Emmanuel Rashidi Amisi note que 86 élèves dont la moitié des élèves sont des élèves filles ont confirmé leurs inscriptions. La formation technique montée au Complexe Scolaire Zawadi fait de l’action du Club UNESCO Ntcheko l’unique activité du genre qui soit réalisée depuis plus des décennies au cœur de la cité de Kalemie. L’atelier ouvert au centre ville doit servir de cadre idéal pour l’organisation des séances pratiques à la fois pour des élèves et des femmes et filles mères en encadrement ; une autre activité de l’éducation que réalise le Club UNESCO Ntcheko au bénéfice des femmes adultes et filles mères de la cité
Le Commissaire de District du Tanganyika répondant à une requête du Club UNESCO Ntcheko a remis un drapeau national comme matériel didactique par excellence au Complexe Scolaire Zawadi pour encourager l’éducation civique au complexe et matérialiser ainsi l’amour de la patrie chaque matin à la montée du drapeau parmi les enfants.

KALEMIE:TOURNEE DU COMMISSAIRE DE DISTRICT POUR EVALUER LES ACTIVITES MISES EN CHANTIER

Le Commissaire de District du Tanganyika organise depuis une semaine une tournée d’évaluation des travaux entrepris dans les différents quartiers de la ville de Kalemie. L’autorité de District du Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoie parle d’une note satisfaisante.

La tournée d’évaluation sur l’état d’avancement des travaux est partie du chantier de l’Ecole Technique du Cinquantenaire dont la première pierre a été posée en début de juillet dernier. L’Ecole technique du Cinquantenaire est en construction au village de Kisanga à environ 10 km au Nord de Kalemie. Le projet prévoit trois bâtiments dont deux de cinq salles de classes, un bureau, quatre hangars pour les ateliers, une salle de conférences et trois blocs sanitaires. L’Ecole Technique du Cinquantenaire va devoir organiser une formation technique à l’instar de l’Institut Technique Lubuye ayant produit depuis plusieurs décennies de nombreux cadres techniques nationaux employés dans les grandes sociétés du Katanga comme la SNCC, Société Nationale des Chemins de fer du Congo, et la GECAMINES. Ce projet ayant connu les financements non dévoilés du gouvernement provincial du Katanga est exécuté par la Maison ABS MAMRY de Kalemie.
Le Commissaire de District du Tanganyika garde la même note de satisfaction sur les travaux de réhabilitation à la fois de la route principale Lumumba par la société Safricas, de la morgue de l’Hôpital Général de Réference de Kalemie, de l’Ecole Primaire Bakita, de la Maison pour personnes handicapees physiques et du Stade Sendwe; des travaux ayant bénéficié comme pour le premier projet d’un appui financier du gouvernement provincial du Katanga.

Bien que l’état d’avancement des travaux soit jugé rassurant par l’autorité de district, il se révèle vrai qu’il est pour le moment pratiquement difficile de préciser la fin de tous les ouvrages pour l’un comme pour l’autre chantier mis en activités. Tous les travaux n’ont pas démarré au même moment, fait observer le chef de chantier de la route principale Lumumba. Ensuite parmi les chantiers, certains d’entre eux ont rencontré des difficultés de parcours dans le déroulement de leurs travaux. C’est le cas du chantier du Stade Sendwe dont les travaux consistant à la construction des murs de clôture qui va au-delà des temps prévus sur le calendrier. Le chef des travaux note que les fonds déposés en partie ne permettent pas un avancement rapide des activités.
Par ailleurs, tout en revenant à la construction de l’Ecole Technique du Cinquantenaire, les activités ont démarré avec un léger retard à cause de l’absence des matériaux. Le projet géré à Lubumbashi et exécuté par la Maison ABS Mamry de Kalemie prévoyait l’achat du gros de matériaux à Lubumbashi, chef-lieu de la Province du Katanga au Sud de Kalemie. Ces genres de changement sont susceptibles de bousculer le calendrier, a déclaré l’Ingénieur Séraphin KABWE.
Il faut noter que pour tous les ouvrages, les travaux sont assurés par une main d’œuvre locale dont la majorité, ce sont des jeunes désœuvrés de Kalemie.

LA VIE DU CLUB:UNE ANIMATION PEDAGOGIQUE POUR LES ENSEIGNANTS DE COMPLEXE SCOLAIRE ZAWADI

La vie scolaire à la deuxième semaine de la rentrée au Complexe Scolaire Zawadi:460 enfants sont admis à l'école primaire; la demande est forte cette année, a déclaré le Directeur d'Ecole:Dieudonné N'Simba. Les inscriptions se poursuivent.

Les inscriptions de nouveaux élèves et la confirmation des places d'anciens élèves se sont poursuivies même à la dernière semaine avant la rentrée scolaire.

Le Coordinateur de Complexe Scolaire Zawadi, François-Xavier MYBE, a réuni en début du week-end tout le corps enseignant tant du primaire, du secondaire que des humanités techniques de Coupe et Couture pour une animation pédagogique au Complexe Scolaire Zawadi. La séance a été précédée d’autres séances sur l’organisation de la pédagogique scolaire et de méthodologie des branches d’enseignement en vue d’améliorer la qualité du travail des enseignants. Objectif : servir correctement l’enfant et faire de l’éducateur le serviteur de l’enfant. Voici en grandes lignes les points essentiels retenus au cours de l’animation pédagogique du Coordinateur de Complexe :

Ce que l’enseignant doit faire en classe :
1. Activités enseignantes:
-L’emploi et le respect de matériel didactique, la répartition des matières et l’horaire sont exigés.
-La ponctualité et la discipline en classe s’imposent..
-La préparation journalière des leçons est une obligation pédagogique. Enseigner sans avoir préparé ni journalisé constitue un manquement professionnel grave.
-Dans les cahiers d’exercices des élèves, les points obtenus doivent être communiqués aux parents en y ajoutant aussi la signature pour approbation.
2. Documents des élèves :
-L’enseignant est responsable : il doit veiller au progrès de sa classe, de ses élèves ; être soucieux des échecs de ses enfants et savoir trouver des solutions pédagogiques appropriées.
-Le nombre de cahiers est limité par degré.
-Veiller à ce que chaque élève soigne ses cahiers : traçage des marges, indication des dates, jamais y enlever des papiers ni arracher des pages entières.
POUR ECRIRE : il indique à chaque élève l’endroit où il doit commencer à écrire : tenue de l’enfant en écrivant ou en lisant dans le livre (cahier), la distance ; contrôle de l’écriture et correction des malfaçons sur place.
-Le devoir mal fait doit être remplacé par la correction : pas de devoirs sans correction.
-La formation d’une nouvelle lettre ou d’un nouveau chapitre est dirigée par le maitre.
-Le Maitre doit habituer ses élèves à s’exprimer en français. Insister sur la conjugaison et la grammaire et corriger la prononciation : améliorer sa propre prononciation.
-Trois absences successives d’un élève seront directement signalées aux parents de l’enfant dans le Cahier de Communication avec le Visa de la Direction de l’école.
3. Qui êtes-vous ? Educateur. Ne l’oubliez pas :
Permettez-moi de vous rappeler certains points importants pour la bonne marche de l’école.
1. Mentionnez vos noms, la classe et l’école sur vos documents administratifs (tous).
2. Le balayage des classes doit se faire chaque jour avant 7h30 : tracer le programme.
3. Tous les élèves doivent entrer en classe sans que certains d’entre eux continuent à balayer.
4. Ornez vos classes : cultiver le sens du beau aux enfants.
5. Ne tapez pas les élèves, vous aurez beaucoup de procès avec les parents ; il existe d’autres formes de punitions qui corrigent mieux que les fouets.
6. N’arrivez pas à l’école dans un état de débriefe. C’est déshonorant pour votre carrière. L’ouverture d’un dossier disciplinaire est vite arrivé.
7. N’abusez pas de vos élèves ; tout dérapage confirmé envoie à la résiliation de contrat.
8. La punition corporelle est interdite ; n’en abusez pas.
9. Etre attentif aux remarques données au cours des réunions, à ce que vous écrivez au tableau (faute d’inattention imitée par les élèves), au langage envers les enfants, les collègues de service et au Chef de service, aux retards…
10. Le tableau d’actualité dans chaque classe doit être variable
11. Encouragez souvent le travail des enfants en équipe : multipliez les devoirs à domicile et les corriger.
12. Surveillez les élèves : en classe, en recréation, au travail manuel, à l’entrée et la sortie ; veiller à l’ordre.
13. Toute absence de service doit être signalée dans vos cahiers des préparations et présenter à la direction pour approbation.
14. Dans son ensemble, l’enseignant doit mettre un accent particulier sur le calcul, l’écriture et l’orthographe.
15. Etre vraiment RESPONSABLE DE SA CLASSE ET L’AIMER : ne pas envier celle de l’autre collègue de service.
L’ensemble de toutes les classes forme l’UNITE COMMUNE appelée COMPLEXE SCOLAIRE ZAWADI qu’il faut protéger.

KALEMIE:TRAVAUX D'EVALUATION DE LA CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LA POLIO

L'Administrateur de Territoire de Kalemie, François Kazembe, donne une dose de vaccin contre la poliomyélite à un enfant de la Cité de Kalemie.

A Kalemie, l’Inspection Sanitaire du Tanganyika a organisé une semaine après la campagne de vaccination de lutte contre la poliomyélite une séance des travaux d’évaluation des activités de la campagne au Nord du Katanga. Les chiffres sont allés au-delà des attentes
A en croire aux données chiffrées fournies à la séance d’évaluation tenue au centre Neema, tous les chiffres sont allés au-delà des attentes. En effet, la campagne contre la poliomyélite ciblait 409.000 enfants de 0 à 5 ans au District du Tanganyika. Mais après les activites de la campagne, 445.300 enfants venaient d’être vaccinés contre la maladie. Soit un dépassement de 36.300 enfants représentant 9% de plus.
Le Médecin Inspecteur de district attribue ce dépassement au mouvement des populations dans la région, spécialement dans les localités de Bendera, Kalemie et Moba. Cette région, explique le Dr Adalbert NGANDWE, enregistre depuis quelques mois le mouvement des déplacés internes et des rapatriés en provenance des pays frontaliers comme la Tanzanie et la Zambie.
Le Medecin Inspecteur sanitaire du Tanganyika affirme que l’opération s’est soldée par une réussite. Toutefois, le Dr Adalbert note quelques éléments devant être améliorés prochainement. C’est dire que les intrants nécessaires pour la vaccination doivent arrivés avant le début de la campagne pour éviter des problèmes logistiques non moins négligeables ayant été enregistré au cours de la campagne.
A ce point, note le Dr Adalbert, trois aires de santé de Kiyambi au Sud de Manono ont obtenu des intrants avec retard et les villages de MUSOSA au Sud de Moba ont enregistré de leur côté une absence de vaccin pendant la campagne. Toutefois, une équipe médicale a été dépêchée sur les lieux avec 5000 doses de vaccin pour atteindre de nombreux enfants n’ayant pas été atteints pendant la période de couverture vaccinale. Enfin, le Médecin Inspecteur a insisté sur l'intensification des séances de formation des prestataires dans la région pour améliorer la qualité du travail aux jours à venir.

LA VIE DU CLUB:100 m2 POUR LES TRAVAUX DE CHAMPS DE L'ECE-NTCHEKO

Le Chef Kawata Mahangaiko délimite le champ de l'ECE-Ntcheko au village de Djuma Kijundo de Bimbwi.

Une descente sur le terrain a permis au chef du village de limiter l’espace attribué à l’ECE-Ntcheko pour y cultiver des arachides, du manioc et du mais. Un espace évalué au premier temps à 100 m2, avec la possibilité accordée au club d’augmenter d’autres espaces pour d’autres cultures, a été délimité devant les membres du Comité de sages entourant le chef KAWATA MAHANGAIKO.

LA VIE DU CLUB:MISSION DE BIMBWI POUR LE DEMARRAGE DES TRAVAUX DE CHAMP

A l'écoute du Chef de village Kawata Mahangaiko

Le Directeur de Club UNESCO Ntcheko, Centre UNESCO de Kalemie, a conduit dans la matinée de ce dimanche, 5 septembre 2010, la délégation du club accompagné du Président du Comité des Parents d’enfants de l’ECE-Ntcheko, Fidèle SADIKI, au village de BIMBWI. Objectif : finaliser le projet avec les chefs coutumiers de village de BIMBWI, à 30 Km au Nord-ouest de Kalemie pour entamer les travaux de champs de mais pour les enfants de l’ECE-Ntcheko. Les chefs coutumiers ont accueilli à bras ouverts le projet et encouragé le Club UNESCO Ntcheko pour le choix fait sur leur village. Cette action va devoir ouvrir le village à d’autres horizons, a déclaré le chef du village de Djuma Kijundo. Le Chef KAWATA MAHANGAIKA a promis tout le soutien du village au projet. Une descente sur le terrain a permis au chef du village de limiter l’espace attribué à l’ECE-Ntcheko pour y cultiver des arachides, du manioc et du mais. Un espace évalué au premier temps à 100 m2, avec la possibilité accordée au club d’augmenter d’autres espaces pour d’autres cultures, a été délimité devant les membres du Comité de sages entourant le chef KAWATA MAHANGAIKO.
Le programme défini sur place entrevoit le démarrage des travaux de sarclage dès lundi, 6 septembre 2010. Et puis doit intervenir le défrichage dans le champ de l’ECE-Ntcheko avant la tombée des premières pluies menaçant dans la région pour ne pas rater la saison culturale qui commence, a insisté le chef du village. D’autres contacts avec les membres de la communauté, en majorité des Pygmées comme le Chef de village lui-même, ont permis de définir l’équipe des cultivateurs devant se lancer dans les travaux de champs.
Le Club UNESCO Ntcheko espère obtenir un appui d’urgence en outils aratoires et en semences améliorées de FAO par l’entremise de l’UNICEF pour un meilleur état d’avancement du projet durable des champs afin de réussir l’encadrement des enfants de l’ECE-Ntcheko.

MOBA:RECRUDESCENCE DE CAS DES MEURTRES

La cité de Moba-Port

A Moba, les autorités civiles observent depuis deux mois la recrudescence de cas de meurtres dans cette partie du Nord de la Province du Katanga. Le nombre de cas des meurtres a atteint des proportions inquiétantes: une dizaine de cas d’une forme de justice populaire viennent d’être enregistrés en un mois et demi. La plupart des victimes sont des personnes accusées soit de sorcellerie soit de vol d’objets.
Le dernier cas en date remontant au lundi 23 aout 2010 concerne un homme d’environ est 70 ans mort dans le village de Kala, à 25 km au Sud de Moba-Kirungu. La police a trouvé un corps sans vie mais mutilé à coups de machettes. L’épouse de la victime ayant succombé trois jours tard de ses blessures a révélé à la police qu’il s’agissait d’une attaque organisée nuitamment par un groupe de personnes non autrement identifiées munies de bâtons et des machettes. Un suspect est aux arrêts à la police de Kala.
Un autre cas semblable déploré dans cette localité érigée sur le plateau des Marungus concerne un jeune homme de plus de 20 ans surpris la nuit, en début de juillet, en flagrance pour cas de vol des planches. L'événement a eu lieu au coeur de la cité de Moba-Kirungu. Torturé, le présumé coupable de vol des planches est mort avec un clou planté dans la tète. La police a arrêté le principal coupable de meurtre ayant été transféré quelques jours plus tard au Parquet de Grande Instance de Kalemie.
Pour tous les cas dont une dizaine enregistrée en un mois et demi, les coupables sont soit des personnes connues soir des inconnues en fuite mais recherchées par la police.

La Société Civile de Moba parlant de l'impunité décrie l'absence de la justice pour réprimer les coupables. Elle note que l'appareil judiciaire est non fonctionnel sur place. Ce qui profite à la population de recourir souvent à la justice populaire pour résoudre ses problèmes de cette façon-là, a indiqué le Président de la Société Civile.

L'Administrateur de Territoire de Moba parle des actes criminels. Crispin MUMBA KINDE appelle la population à faire confiance aux structures de l'Etat au lieu de se rendre justice.

MOBA:OPERATION DE RAPATRIEMENT DE 503 REFUGIES CONGOLAIS DE LA ZAMBIE

A Moba, le Haut Commissariat aux Refugiés a rapatrié 503 refugiés congolais des Camps de refugiés de Zambie. Le Ministre zambien de la Province du Nord a convoyé les retournés jusqu’à Moba, à 150 km sur le lac Tanganyika au Sud de kalemie. Sur le quai de Moba-Port, la Sous-déléguée du HCR-Katanga entourée des autorités civiles et des ongs a organisé l’accueil.

503 refugiés congolais, hommes, femmes et enfants, sont retournés en République Démocratique du Congo par le port de Moba, à 150 km au Sud de Kalemie. Les rapatriés sont venus par le bateau tanzanien LIEMBA. La plupart des retournés proviennent des Camps de refugiée KALA au District de KAWAMBWA et de MWANGE, district de MPOROKOSO.
Le convoi de ce dimanche,29 aout 2010, est le deuxième du genre à parvenir à Moba par bateau sur le lac Tanganyika après celui organisé en mai dernier. Beaucoup d’autres rapatriés congolais de Moba sont arrivés par route de la Zambie en passant par la localité de Pweto, au Sud-est de Moba.
Le convoi de fin de juillet arrive quelque mois avant la fin de l’année de la fermeture de deux camps de refugiés de Zambie, selon une décision du gouvernement de Zambie. Les refugiés congolais vivant dans ces deux camps qui n’auront exprimé le désir volontaire de quitter la Zambie en 2010, doivent être délocalisés pour le Camp de MAHEBA, érigé au Nord de la Zambie mais à la frontière d’avec le Sud de la Province du Katanga, indique le bureau de la CNRC, Commission Nationale pour les Refugiés Congolais, à Moba. Une fois délocalisés, les refugiés ne doivent plus bénéficier d’une quelconque assistance du HCR, a précisé la même source.

MOBA: LA JETEE DU QUAI DE MOBA-PORT

La jetée du quai sur le lac Tanganyika à Moba-Port permet depuis plus de trente ans au chargement et déchargement des produits de champs en provenance de villages de Moba pour l’exportation vers les localités de Kalemie, Uvira en RDC, Bujumbura au Burundi, Kigoma en Tanzanie et Pulungu en Zambie et des produits manufacturés d’importation des pays frontaliers assurant ainsi le commerce transfrontalier florissant. Des accidents motels voire de naufrage de bateau ont déjà été enregistrés à Moba-Port à cause de l’état du quai nécessitant une réhabilitation.

MOBA:L'EPSP SE DOTE D'UN BUREAU

A Moba, la Sous-division de l’EPSP, Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel-Katanga 3, se dote d’un bureau pour le fonctionnement de ses différentes cellules à Moba. Moba est à 150 km sur le lac Tanganyika au Sud de Kalemie dans le Nord Katanga. Un premier bâtiment de 8 pièces vient d’être érigé sur l’une des collines surplombant la Cité de Moba-Kirungu. Les travaux de six autres pièces en cours de construction attendent la rentrée scolaire pour la poursuite des travaux, a tenu à préciser le Chef de la Sous-division.
La construction de l'ouvrage entamée en juillet de l’année passée réussit au moyen des fonds parvenus de parents d’élèves. Le Chef de la Sous-division de l’EPSP parle d’une première entreprise réalisée grâce à l’auto-prise en charge locale même si les moyens de la Sous-division de l’EPSP sont limités et ceux des parents très dérisoires. Nous avons frappé à plusieurs portes sans aucun résultat et nous avons finalement pensé à nous-mêmes pour obtenir ce résultat que voici, a déclaré Floribert KALONDA MAKEMA. Il indique à ce sujet que la sous-division de l’EPSP-Katanga3 de Moba a enregistré une population scolaire de 50480 élèves sur l’ensemble du territoire. Seuls 44920 ont contribué à la construction de l’ouvrage moyennant 50 FC par élève au primaire et 100 FC au secondaire. Le niveau de revenu de familles vivant à l’intérieur du Territoire de Moba étant très bas, souligne le Chef de la sous-division, il était pratiquement difficile d’aller au-delà de ces montants pour avoir plus de fonds et accélérer les travaux.