dimanche 30 janvier 2011

KALEMIE: DES TRIPLES NES A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE

Au Nord du Katanga, l’Hôpital Général de Référence a vu naitre dimanche des enfants triplés à Kalemie. La mère et ses trois enfants se portent bien, affirment les femmes infirmières accoucheuses de la salle de maternité. Les parents d’enfants appellent déjà à l’assistance.
A l’hôpital général, ce sont les chants et les danses d’une dizaine des femmes aux visages poudrés en blanc qui attirent la foule. Toutes ces femmes scandent des chants traditionnels devant la porte principale de la maternité; des chants émaillés des quolibets que la société tolère à pareilles circonstances à l’endroit du mari de la femme. Dans la salle, les triplés dont une seule fille placée au milieu sont allongés dans un même lit en attendant que leur mère sorte de la salle technique.
C’est dans cette salle technique que trois accoucheuses visiblement contentes et fières à la fois d’avoir accompli leur devoir de sages femmes apportent les derniers soins à la mère. Elle est au milieu de la salle allongée dans un lit. Les femmes accoucheuses indiquent que la mère a beaucoup saigné ; un sérum est en cours d’administration. Agathe BANAMUPENDA, c’est son nom, remercie son Dieu pour lui avoir fait des merveilles. Trois enfants, cela n’arrive pas tous les jours. Toutefois, renchérit Agathe, nous n’avons pas assez de moyens. Mon mari est cultivateur et les récoltes ne sont pas abondantes pour nourrir trois enfants qui arrivent d’un coup.

Le mari de la femme, cultivateur de son état, a les habits tout en blanc. Lui aussi n’a pas échappé aux femmes danseuses malgré tout. Il se dit bouleversé ; lui qui s’attendait à un enfant, déclare-t-il. Le père de triplés appelle à l’assistance aux gens de bonne volonté pour supporter la charge des enfants. La préparation de maternité pour un enfant que j'attendais m'a coûté une saison culturale , mais avec trois enfants; les choses se compliquent maintenant. Je lance un appel à l'aide; je suis prêt à recevoir n'importe quoi pour les faire grandir dans la joie, a souligné le pere des triplés assis dans un coin de la salle.
Cette nouvelle naissance de triplés est le troisième cas intervenu en l’espace de 10 ans à Kalemie.

mercredi 26 janvier 2011

KALEMIE:LA MONUSCO INAUGURE UN CACHOT A L'ETAT MAJOR DE LA PNC

La MONUSCO, Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo a procédé jeudi,20 janvier, à l'inauguration d’un nouveau cachot à l’Etat-major de la police nationale de Kalemie. Ce cachot a été construit par le contingent béninois dans le cadre des projets à impact rapide de la MONUSCO. Coût des travaux: 29 mille dollars américains. D’après les témoins de l’événement, ce lieu de détention va entrer dans les annales de la ville de Kalemie.

Le nouveau cachot construit à l’Etat-major de la police a été érigé à côté de l’ancien. Il est plus spacieux avec ses quatre cellules de 12 mètres carrés chacune. Deux cellules sont réservées pour les détenus majeurs, deux autres pour les mineurs. L’ancien cachot, celui-là même qui vient de connaître 17 évasions de détenus, ne comportait qu’une cellule exiguë et sans toilettes. Les détenus faisaient leurs besoins dans un bidon qu’ils devaient vider au petit matin. Avec le nouveau cachot, les conditions de détention se trouvent améliorées. Quoique privés de liberté, les détenus doivent trouver dans cet amigo quelque motif de consolation. C’est notamment des toilettes modernes et une douche construite au fond du couloir à l’intérieur-même du cachot.
La Monusco ayant financé l’ouvrage a assuré l’exécution des travaux par le 1er bataillon des
Casques Bleus du contingent béninois. Ce projet dont le coût s’élève à 29 mille dollars américains a duré quatre mois.

mardi 25 janvier 2011

KALEMIE: L’ASSAINISSEMENT DE LA VILLE AU CENTRE DES DISCUSSIONS ENTRE LE CDD ET LES OPERATEURS ECONOMIQUES

A Kalemie, le Commissaire du District du Tanganyika a réuni les opérateurs économiques mardi dernier au centre paroissial de Saints Albert et Victor. Objectif : demander aux opérateurs économiques de contribuer à l’assainissement de la ville de Kalemie qui pose des problèmes de salubrité. La promesse des opérateurs économiques de s’impliquer dans le programme tout en respectant les différentes recommandations formulées à cet effet n’a pas tard pour sauver la ville. Les microbes sont-ils devenus distraits? A Kalemie, l'eau de boisson reste la même que les habitants utilisent au même endroit pour la baignade.

Le Commissaire de District a décrit le spectacle peu reluisant qu’offre la ville de Kalemie aux opérateurs économiques réunis dans la salle paroissiale de Saints Albert et Victor. Maurice Kyoni Ngoie a déclaré en ces termes : ‘’ La ville de Kalemie est pleine de sachets partout. L’herbe sauvage, ce ne sont pas des fleurs. Les caniveaux devant nos magasins, devant nos bureaux, l’eau est entrain de stagner devant les magasins. Nous jetons toutes les saletés, tous les débris dans nos caniveaux. Il est grand temps que nous puissions aussi prendre conscience afin de prendre les choses en mains’’.

Les participants sont restés unanimes pour approuver l’idée émise par l’autorité de district ; celle consistant en la seule contribution de tout un chacun pour sauver la ville. Un commerçant participant à la réunion a réagi en disant que la ville de Kalemie appartient tous ; elle n’appartient pas à l’autorité mais bien à tout le monde qui y habite. Alors, que ce travail ne soit pas considéré comme un travail récréatif mais qu’il engage la responsabilité d’un chacun pour sa réussite.

Pour prouver leur détermination au projet, les participants préconisent le désherbage, le curage des caniveaux, l’installation des poubelles, la peinture des édifices, le renouvellement des arbres, et la réhabilitation des espaces verts. L’autorité se dit prête à envisager aussi de confier les travaux de salubrité de la ville à des initiatives privées.

KALEMIE:CAMPAGNE COLFADHEMA AU DEPISTAGE VOLONTAIRE DU VIH/SIDA

L’ong COLFADHEMA dresse son bilan sur le dépistage volontaire du VIH/SIDA. Plus de 700 personnes sur 3 milles sensibilisées sont allées se faire dépister, 15 jours après le lancement de sa campagne de sensibilisation au dépistage volontaire. De plus en plus la population est en train de saisir l’importance du dépistage volontaire et les méthodes de prévention du VIH/SIDA.

L'entrée principale de l'Hôpital Général de Référence de Kalemie.

15 jours après le lancement de sa campagne de sensibilisation au dépistage volontaire du VIH/SIDA, l'ONGD COLFADHEMA jubile. Plus de 700 personnes sur 3 mille sensibilisées sont allées se faire dépister dans la ville de Kalemie. Pour une campagne qui doit prendre 3 mois, les organisateurs estiment avoir atteint 90% des objectifs qu'ils se sont fixés.

Le Centre de dépistage du VIH/SIDA fonctionne à l’Hôpital Général de référence de Kalemie. En deux semaines de sensibilisation, COLFADHEMA affirme avoir facilité le dépistage volontaire à plus de 700 personnes sur près de 3 mille sensibilisées par ses pairs-éducateurs.
Le Directeur national chargé des projets de COLFADHEMA affirme que sur le projet, seules 800 femmes devaient être amenées au dépistage. Jusque-là, à 15 jours, à-mi-parcours donc, 90% des femmes ont utilisé les services de dépistage volontaire. Parfois, des intrants viennent à manquer dans certaines structures, a indiqué le Dr Merveille GOLOMBE.


Un nombre important de femmes au Centre Bwanakutcha de la cité de Kalemie.

Le Médecin- directeur de l’hôpital général de référence a fait savoir pour sa part qu’au niveau des consultations externes, tout comme au niveau de laboratoire, il fallait vraiment renforcer en ressources humaines. Le Dr Jean-Marie Kitenge a tenu à préciser à ce sujet qu’il y a eu une petite souffrance en rapport avec les gants de protection.

La campagne de sensibilisation au dépistage doit s’achever au bout de 90 jours.

KALEMIE:CLOTURE DE LA SESSION DE FORMATION POUR LA JUSTICE TRANSITIONNELLE

A Kalemie, l’ICTJ, Centre International pour la Justice Transitionnelle, a clôturé jeudi, 20 janvier, la session de formation à l’intention des activistes des droits de l’homme et des acteurs de la Société Civile du Tanganyika. Les travaux ont pendant trois jours permis aux participants d’élaborer un cahier de charge sur les violations des droits de l’homme perpétrées dans cette partie du territoire national. La situation des droits de l’homme au Tanganyika est préoccupante, ont fait savoir les participants.

La situation est tellement préoccupante que les activistes des droits de l’homme et autres acteurs de la Société Civile du Tanganyika n’ont pas manqué d’élaborer un cahier de charges. Ce document est bien garni de plusieurs cas des violations des droits de l’homme pouvant faire l’objet des poursuites judiciaires d’une part et des violations des droits de l’homme pouvant faire l’objet de mémoire d’autre part. Les participants sont partis des faits en réponse à deux principales questions posées à l’issue des travaux de Christ-Roi. Des questions complétées aussi avec des réponses sur les compétences matérielles et temporelles à réserver à la future Commission Vérité et Réconciliation une fois instituée au pays.
Les participants ont énuméré entre autres les divers cas de massacres des populations dans différentes localités comme à Kalemie, Kongolo, Manono, Moba, Nyunzu ; laissant à la justice la responsabilité de déterminer et sanctionner les coupables. Il y a aussi à ces violations, des cas de pillages des vaches dans la localité de Moba, des incendies de villages, du recrutement des enfants dans les groupes armés et au sein de l’armée régulière. Les acteurs de la société civile ont étalé toutes ces violations pour une période allant de 1964 à 2005.

La session pour la Justice Transitionnelle a permis aux acteurs de la Société Civile de noter que le Nord Katanga fait partie des zones ayant été secouées par différentes guerres qu’a connues la RDC, une zone qui a enregistré et subi à la fois des crimes et toutes les autres violations des droits de l’homme ; des violations aggravées aujourd’hui encore par des violences sexuelles faites à la femme. Des communautés entières restent aujourd’hui séparées, d’autres vivent en chiens de faïence marqués par des atrocités de la guerre. Des tensions entre les membres de certaines communautés persistent après toutes ces périodes troubles. Des cas qui demandent une réparation, ont fait observer les participants.

Toute cette situation a poussé les animateurs de la session en provenance de Kinshasa, le chargé de programme de formation de ICTJ, Godefroid MPIANA, et Me Freddy KITOKO, de réaliser que les populations du Nord Katanga ont besoin d’une justice et d’une véritable réconciliation pour parvenir à une nouvelle société congolaise sortie des périodes troubles et sans impunités.

mardi 18 janvier 2011

KALEMIE : EVASION DE 17 DETENUS DU CACHOT DE LA POLICE

A Kalemie, 17 détenus se sont évadés lundi soir du cachot de l’Etat-major de la PNC, police nationale congolaise. C’est la deuxième évasion enregistrée à la police en l’espace de deux mois. Tout d’un coup, le nouveau cas d’évasion provoque une polémique entre la PNC et le Parquet de Grande instance sur la garde des détenus.
Cela s’est passé lundi dernier à 19 heures locales, lorsque le chef de poste ouvrait la porte du cachot pour y faire entrer un nouveau détenu. Une vingtaine de détenus se sont adossés dans un même élan contre la porte. Aussitôt, le chef de poste impuissant a été projeté loin devant la porte. 17 détenus en ont profité pour prendre le large. Le policier de garde a tiré une dizaine de coup de sommation en l’air mais en vain.
Devant des évasions à répétition, les responsables de la PNC ne cachent plus leur agacement. Ils souhaitent que les détenus à la disposition du parquet soient gardés ailleurs qu’au cachot de la police. Ceci, expliquent-ils, pour leur permettre de désengorger le cachot. Il y avait dans ce cachot avant l’évasion 28 détenus. Un nombre pléthorique, vue l’étroitesse de ce lieu de détention.
Le parquet estime pour sa part qu'il est dans les prérogatives de la police de faire valoir son droit de surveillance des cachots. Le procureur près le Parquet de Grande Instance du Tanganyika préfère parler aussi de l’insuffisance des magistrats pour évacuer en urgence les dossiers, des problèmes de logistique pour le transfert des détenus et des conditions de détentions précaires favorisant l'évasion des détenus. Déjà, en ce qui concerne les détentions, il affirme détenir une solution celle de rendre opérationnel dans un bref délai un nouvel amigo construit dans les normes.

samedi 15 janvier 2011

TANGANYIKA:BIENTOT LA PRODUCTION ET LE TRAITEMENT DU COTON

Au Nord Katanga, la Nouvelle Cotonnière du Tanganyika a démarré depuis un mois les activités de réhabilitation des habitations des techniciens pour la reprise des activités de production et traitement du coton. Elle entend relancer les activités agricoles dans le Tanganyika en partenariat avec les sociétés textiles étrangères notamment américaines. De Kabalo en passant par Kongolo Nyunzu et Kalemie, la nouvelle sur la reprise des activités du coton intéresse la communauté des paysans.

Les activités de textile sont mises à genoux faute de nouveaux investissements à Kalemie.

Ce sont des travaux de réhabilitation d’anciennes maisons pouvant accueillir dans un premier temps les techniciens de la Nouvelle Cotonnière du Tanganyika à Kabalo, Kongolo, Lumanisha et Nyunzu qui démarrent ces activités.
Dans les installations de la Filtisaf, les machines n'ont plus fonctionné depuis de nombreuses décennies à Kalemie.

Le projet de la société Nouvelle Cotonnière du Tanganyika prévoit à la fois la reprise des activités de la culture du coton dans les Districts du Tanganyika et du Haut Lomani et des activités de textile à Kalemie dans la Province du Katanga. 6 ans ont valu à l’administration générale de la société pour obtenir l’autorisation du gouvernement congolais de fonctionner comme une société privée d’économie mixte capable de produire et traiter le coton.

Les bâtiments d'anciennes installations cotonnières d'Estagrico à Kongolo.

L’Administrateur Délégué Général explique que la Nouvelle Cotonnière du Tanganyika est une société congolaise comptant aussi sur ces partenaires étrangers notamment américains associés au projet pour le renouvellement de tout l’équipement. A ce sujet, l'ADG Déogratias SYMBA indique que le programme de la Nouvelle Cotonnière du Tanganyika prévoit le renouvèlement de cinq usines de grainage du coton notamment à Kabalo, à Kongolo, à Nyunzu et à Sohe, cette dernière localité, dans le Territoire de Kabongo. Chaque usine coûte 13 millions de dollars ; ce qui constitue à peu près 80 millions de dollars d’investissement pour les cinq usines, a tenu à préciser l’ADG de la société.

La Nouvelle Cotonnière du Tanganyika doit mener ses activités dans les concessions ayant appartenues autrefois à l’ex-société ESTAGRICO.

jeudi 13 janvier 2011

NYUNZU: NOUVEL AFFLUX DE DEPLACES. 4 CAS DE DIARRHEE DEJA DECLARES PARMI LES ENFANTS

A Nyunzu à 180 km sur la voie ferrée à l'Ouest de Kalemie, les autorités civiles font état d’un nouvel afflux des déplacés provenant des localités environnant Maniema, Lunga, Kampulu, Kalima à 78 km au Nord de Nyunzu. Leur nombre est chiffré à 2040 déplacés. Un autre groupe arrivant par vague est signalé provenir de Mississi et Lubichako, des sites artisanaux d’extraction des mines d’or. Tous les déplacés affirment fuir les exactions perpétrées par des éléments FDLR signalés et traqués par l’armée nationale congolaise dans le secteur de Bendera, à 120 km au Nord de Kalemie.
Un grand nombre de déplacés parvenus jusqu’à Nyunzu centre est logé dans les bâtiments de l’Ecole primaire Nyunzu, certains dans des familles d’accueil et d'autres encore dans des huttes en pailles au tour de la cité (Sur photo). La plupart des déplacés posent des problèmes humanitaires. 4 cas de diarrhée traités à l’hôpital général de la place viennent d’être signalés parmi les enfants.
Les autorités redoutent qu’avec les opérations militaires en cours au Nord de Kalemie pour traquer les FDLR, le nombre de déplacés ne puisse augmenter sur la ville dépourvue au départ des moyens pour supporter la charge des milliers de déplacés.

MOBA: UN INCENDIE SE DECLARE AU PORT DE MOBA.BILAN:DES DEGATS MATERIELS IMPORTANTS

Au Nord du Katanga, une barque à moteur transportant du carburant a pris feu ce jeudi matin au Port de Moba, à 150 km sur le lac Tanganyika au Sud de Kalemie. L’origine de l’incendie reste jusque-là inconnue. Toutefois, les pertes restent énormes, indique la police sur place.

En effet, l’embarcation des Ets KALUSU Trans de Moba provenant de la Tanzanie a pris feu ce jeudi matin au port de Moba. L’embarcation a pris feu après avoir mouillé l’ancre sur la jetée du Port de Moba (Ici sur photo). Une centaine de futs de carburants, des sacs de ciments et divers autres articles de commerce sont partis en fumée. Le dispositif anti-incendie étant inexistant au port de Moba, les flammes du feu se dégageant de l’embarcation ont empêché les secouristes de récupérer le maximum de la charge transportée. Seule une dizaine de sacs de ciments a été tirée de la cargaison. Le reste en cendres a coulé dans les eaux du port sous le regard impuissant des secouristes. Les dégâts matériels sont considérables, affirment les sources policières contactées sur place. La police qui s’active à situer encore l’origine du feu.

mercredi 12 janvier 2011

KALEMIE : RELAXE DES PRISONNIERS APRES MESURE DE GRACE PRESIDENTIELLE

A Kalemie, le Commissaire de District du Tanganyika a relaxé mardi, 11 janvier, 21 prisonniers en application de la mesure de grâce présidentielle. La cérémonie a regroupé les autorités civiles, judiciaires, militaires du Tanganyika et les représentants de la Monusco.

Vocalises de femmes, embrassades, jet de poudre sur les prisonniers libérés; les membres de familles venus nombreux à la Prison centrale vivre l’événement n’ont pas caché leurs sentiments. Un événement qui a permis à 21 prisonniers dont 2 femmes sur 341 pensionnaires de bénéficier de la libération conditionnelle. Un prisonnier est décédé la veille de sa libération, 2 autres sont hospitalisés à l’Hôpital général de Kalemie et 3 ayant été transférés à la prison de Kasapa à Lubumbashi; tous ont recouvert la liberté.
Les prisonniers relaxés sont entre autres, ceux ayant apuré le ¼ de peine et présenté une bonne conduite au cours de leur détention.
La mesure de grâce présidentielle a permis à certains condamnés à perpétuité de bénéficier d’une condamnation à 20 ans de prison ferme et à d’autres la réduction de leur peine. Toutefois, la mesure ne concerne par les violeurs, les assassins et autres détourneurs des deniers publics.

Le Commissaire de District du Tanganyika en a profité pour dresser les oreilles des relaxés. Maurice Kyoni a déclaré que tous les prisonniers bénéficiant de la libération conditionnelle sont désormais totalement libres mais ils restent tout de même sous surveillance ; en cas de récidive, ils doivent être reconduits dans le même trou.

Dans l’histoire de Kalemie, c’est la première fois depuis plus de trente ans qu’un tel événement se produise au centre pénitentiaire de Kalemie.

vendredi 7 janvier 2011

KALEMIE:AUGMENTATION DE NOMBRE DES CAS DE VIOLENCES FAITES A LA FEMME

Jeunes femmes victimes de violences sexuelles au nouveau Camp des Déplacés de Lukengwe à 28 km sur l'axe Bendera au Nord de Kalemie.

Au Nord du Katanga, augmentation de nombre des cas de violences faites à la femme dans le District du Tanganyika. Des 763 cas enregistrés en 2009 à la CDJP, Commission diocésaine Justice et Paix, 991 viennent cette année de 2010 d’être publiés à la Coordination de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles -Tanganyika. L’événement s’est déroulé le 31 décembre dans la Salle de Tribunal du Territoire de Kalemie. Sur terrain, les problèmes de prise en charge des victimes restent posés.

De ces chiffres de 991 cas, 694 concernent les mineures poursuivies pour violences sexuelles. Les localités de Kalemie avec 342 cas et Moba 269 enregistrent le plus grand nombre de cas. Au bas de l’échelle, se retrouve le Territoire de Kabalo qui s’en sort avec un total de 27 cas dont 15 touchent les mineures.
Sur l’ensemble des cas répertoriés alors que plusieurs d’autres sont soit tus soit arrangés à l’amiable entre les familles, seuls 179 ont été fixés soit au Tribunal de Grande Instance du Tanganyika soit au à l’Auditorat militaire Garnison de Kalemie. 14 condamnations ont été prononcées à cet effet. Tous les cas concernant les mineurs ont été transférés à l’Ong locale CAPED qui se charge de leur encadrement.
Par ailleurs, la Prison Centrale qui compte à son actif une population pénitentiaire de 352 prisonniers dont 11 femmes, héberge 92 personnes poursuivies pour violences sexuelles dont une femme.
Parmi les problèmes évoqués dans ce dossier de violences sexuelles, la Synergie dénonce les problèmes liés à la prise en charge des victimes. La Coordonatrice de la Synergie et Chef de Service Genre, Famille et Enfant parle indique que la quantité des médicaments reste insuffisante pour couvrir tous les besoins de victimes et du côté de la justice les victimes ne reçoivent pas la réparation.
Par ailleurs, la Coordinatrice de la synergie note une baisse des cas de violences faites à la femme implicant les hommes en uniformes. Toutefois, elle déplore la recrudescence des cas perpétrés par les éléments FDLR dans le secteur de Bendera à 120 km au Nord de Kalemie.

jeudi 6 janvier 2011

UNE EMBARCATION A COULE AU PORT DE KALEMIE

A Kalemie, une embarcation en bois motorisée a coulé, mercredi matin, au port de Kalemie. Le boat MALI YA WATOTO en provenance de la Tanzanie a heurté une roche à l’entrée du port. Les secours portés par d’autres embarcations légères ont permis de sauver trois membres d’équipage ainsi que trois passagers qui se trouvaient abord. La cargaison, à peu près 80 tonnes de sel, caisses de boisson gazeuse et autres divers compris, a pu être récupérée au trois quarts.
Parlant de l’origine du sinistre, le commissaire lacustre, Eléazar Katambwe, parle d’une erreur humaine ayant conduit l’embarcation à s’écarter du chenal par où passent les bateaux pour accoster au port. Le lac n’était pas agité, précise la même source. C’est le 5e accident qui se produit au même endroit en l’espace de quelques mois au port de Kalemie.

lundi 3 janvier 2011

LA VIE DU CLUB: LE CHAMP DE L’ECE-NTCHEKO APPELLE AU RENFORT DE SURVEILLANCE

L'Encadreuse principale de l'ECE-Ntcheko, Sylvie MBUYU, se dit très soucieuse du résultat à mi-chemin des activités de champ entreprises au village de Bimbwi. Et pourtant les enfants doivent exprimer sitôt rentrés en classe le besoin d'etre nourris à l'ECE.

L’Encadreuse principale de l’ECE-Ntcheko a organisé jeudi 29 décembre dernier une visite d’évaluation des activités de champ de l’ECE-Ntcheko entamé depuis trois mois au village de Bimbwi, à 30 km de Kalemie. Mme Sylvie MBUYU s’est rendu compte que le travail réalisé sur place est effectué presqu’à moitié. Sur les 100 m2 obtenus du Chef Djuma KIJUNDO, seuls 35 % de l’espace ont été cultivés. Et pourtant, tous les frais ont été remis aux paysans cultivateurs pour réaliser toute l'étendue. A ces frais, se sont également ajoutés d’autres payements en nature comme des frétins, des huiles végétales, du sel et autre savon remis aux paysans cultivateurs pour encourager leur travail afin de ne pas rater la saison culturale, a indiqué l’Encadreuse principale.


Les mauvaises herbes poussent entre les mais faute de sarclage.

L’Encadreuse principale n’a pas cédé au découragement. Mme Sylvie MBUYU a pris contact avec le Chef de village. Le chef du village ayant compris le bien fondé du projet entrepris pour les enfants de la cité de Kalemie, a réaffirmé sa volonté de prendre en main le dossier. Djuma KIJUNDO a promis premièrement de poursuivre les premiers cultivateurs qui doivent parachever leurs travaux au champ après avoir obtenu de l’argent de l’ECE-Ntcheko. Ensuite, il s’est voulu l’interlocuteur valable pour atteindre les objectifs de l’ECE-Ntcheko dans son village. Le projet prévoit la culture dans un premier temps du mais, du manioc et enfin des arachides.

L’Encadreuse principale de l’ECE-Ntcheko envisage dès la rentrée des vacances de Noël une réunion avec les membres de Comité de Soutien de l’ECE en vue de réunir les nouveaux moyens pour ne pas rater la saison culturale B dans la région.

dimanche 2 janvier 2011

KALEMIE: UN CHARLATAN TRANSFERE AU PARQUET POUR VIOL DE FEMME

Le village de Makala.

Au Nord du Katanga, la police a transféré après la Noël un tradi-praticien au Parquet de Grande Instance du Tanganyika. L’accusé est poursuivi pour viol sur une femme mariée au village de Gare Makala, à 7 km sur la voie ferrée, à l’ouest de Kalemie. En tout cas, ce cas de viol provoque différentes réactions au village de la victime.

La police parle de cas de viol par ruse sur la femme. Pour la petite histoire : un couple est parti la veille de Noël consulter un tradi-praticien du village pour obtenir le traitement de leur enfant. L’enfant souffrait de paludisme avec complications d’anémie, selon le diagnostic établi auparavant par un infirmier du village. Allégations que confirme l’Officier de la police judiciaire de Kalemie ayant instruit le dossier.

Après avoir examiné l’enfant, le charlatan a déclaré au couple être inspiré par ses esprits pour leur demander de passer à l’acte conjugal en sa présence. Cet acte devait permettre au charlatan d’extraire le liquide vaginal pouvant être mélangé aux gris-gris afin d’obtenir la guérison rapide de l’enfant. Le mari s’étant dit émotionné à cause de l’état critique dans lequel se trouvait l’enfant, a indiqué au guérisseur être incapable de poser l’acte devant témoin. A cet effet, le tradi-praticien s’est résolu le soir même à isoler et entrainer la femme en brousse non loin du village. C’est là que le tradi-praticien a dû commettre le forfait.

Informé de l’affaire, l’ong RAF, Réseau Action Femme, a immédiatement saisi la police. Le dossier vient d’être déféré au Parquet de Grande Instance de Tanganyika.

KONGOLO:UN GENDRE POURSUIVI POUR COUPS ET BLESSURES GARVES SUR SA BELLE MERE

La cité de Kongolo

A Kongolo, la police recherche depuis le jour de Noel un homme ayant agressé grièvement une femme. Cela s’est passé au quartier Chenge de Kongolo centre. La victime admise au centre de santé du quartier est aujourd’hui dans un état critique.
L’agresseur recherché est un homme de plus de 30 ans poursuivi pour coups et blessures graves sur une femme. Cet homme a surpris la victime à coups de machettes en pleine sieste autour de 15 heures locales le jour de Noel La police indique en même temps que le bourreau a aussi amputé le bras gauche de la victime avant de se volatiliser dans la nature. La source policière précise qu’après le forfait, l’accusé a laissé une lettre sur le corps de la victime. Selon le contenu de la lettre, l’agresseur est le gendre de la victime qui accuse la belle mère de sorcellerie sur son enfant décédé quelques jours auparavant.
La femme est dans le coma depuis l’attaque dans un centre de santé du quartier Chenge, a précisé le médecin traitant, le Dr Henri Serge.