Dans le territoire de Kongolo, la population observe depuis quelques jours une tension au village de Nkulula, non loin de Kongolo centre.
La tension est vive à Nkulula, 28 km de Kongolo, chef-lieu du groupement de Bawezya dans la collectivité de Yambula. Des témoins affirment sur place qu’un groupe parmi la population a même, il y a installé quelques jours auparavant des barricades pour s’opposer à l’intronisation du nouveau chef de groupement. Autre signe de cette tension, l’ONG internationale IRC vient de suspendre ses activités dans le village, en attendant le rétablissement de l’ordre dans le groupement.
La tension est vive à Nkulula, 28 km de Kongolo, chef-lieu du groupement de Bawezya dans la collectivité de Yambula. Des témoins affirment sur place qu’un groupe parmi la population a même, il y a installé quelques jours auparavant des barricades pour s’opposer à l’intronisation du nouveau chef de groupement. Autre signe de cette tension, l’ONG internationale IRC vient de suspendre ses activités dans le village, en attendant le rétablissement de l’ordre dans le groupement.
En effet, il s’agit d’un conflit de succession exacerbée par la dernière consultation organisée par l’Administrateur de Territoire de Kongolo, Georges Egbolomu Pumpa. La famille Mwana KAHAMBO qui règne sur ce groupement depuis plusieurs décennies rejette les résultats de cette consultation qu’elle qualifie de frauduleux. La consultation organisée par l’Administrateur de territoire a porté au pouvoir un certain KASONGO, membre de la famille du même nom. D’après un membre de la famille Mwana KAHAMBO, concurrente à la famille KASONGO, celui qui est passé n’est pas de la lignée familiale. Or, ajoute-t-il , le mode de succession est patriarcal et collatéral. Collatéral, explique-t-il, le défunt chef coutumier était polygame, la succession devait se fera à tour de rôle entre les enfants de sexe masculin des différentes épouses du chef. Et il termine par là en ces termes : « En aucun cas, le pouvoir ne pourrait revenir à un neveu ».
Par contre, un membre de la famille Kasongo joint au téléphone n’a pas souhaité s’exprimer. Par contre, l’Administrateur de territoire déclare que le pouvoir est rotatif. Georges Egbolomu Pumpa dit se fonder pour cela sur des documents d’archives établis par son prédécesseur. A NKULULA, précise l’autorité territoriale, ce ne sont pas deux familles qui se disputent le pouvoir, mais plutôt quatre: la famille Mwana KAHAMBO, la famille LUHENGE, la famille LUSENGO et la famille LUVWALA. Quatre prétendants pour un seul chef. D’après la meme autorité, la tension est née de l’intrigue attisée par des hommes politiques originaires de Nkulula installés à Kinshasa. L’administrateur cite entre autres, les coups de fil reçus ici et là pour faire pression sur lui.
L’administrateur de territoire dit attendre encore un ordre de sa hiérarchie pour procéder à l’intronisation du nouveau chef. A NKULULA même, les bruits courent que l’intronisation d’un chef n’était plus pour longtemps ; cela pourrait intervenir à l’occasion de la levée du deuil après la mort du chef de groupement. Chaque camp prépare son chef à introniser. Mais l’Administrateur de territoire n’entend pas céder face à ce qu’il qualifie de chantage. Surtout que, révèle-t-il, juste à côté de Nkulula, la chefferie MUHONA est ingouvernable depuis dix ans. La aussi à cause des immixtions de tous genres.
L’administrateur de territoire dit attendre encore un ordre de sa hiérarchie pour procéder à l’intronisation du nouveau chef. A NKULULA même, les bruits courent que l’intronisation d’un chef n’était plus pour longtemps ; cela pourrait intervenir à l’occasion de la levée du deuil après la mort du chef de groupement. Chaque camp prépare son chef à introniser. Mais l’Administrateur de territoire n’entend pas céder face à ce qu’il qualifie de chantage. Surtout que, révèle-t-il, juste à côté de Nkulula, la chefferie MUHONA est ingouvernable depuis dix ans. La aussi à cause des immixtions de tous genres.
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