Type de pylônes transportant l’énergie électrique de la SNEL du barrage de Bendera à Bendera vers Kalemie.
Les bâtiments abritant la centrale de la Kiyimbi de Bendera à 120 km au Nord de Kalemie.
A Kalemie, la Direction de la SNEL, Société Nationale d’Electricité, a décidé lundi de l’arrêt de la centrale hydro-électrique de Bendera érigé sur la rivière Kiyimbi à 120 km au Nord de Kalemie. Les essais pour la remise en service du deuxième groupe en cours de réhabilitation justifient cet arrêt.
L’arrêt total de la centrale hydro-électrique de Bendera annoncé pour lundi, 8 novembre, a connu un décalage d’un jour de retard dans son application. Malgré cela, la nouvelle a été annoncée à la population de Kalemie par un communiqué de la SNEL. Depuis 48 heures, ce communiqué a été diffusé sur les ondes des chaines de radiodiffusion locales. Le chef de réseau SNEL, M. MAKANTA, estime 15 à 20 jours, la durée accordée à cet arrêt total de la centrale de Bendera.
D’après le communiqué, la SNEL va devoir entreprendre des travaux de modernisation du régulateur de vitesse du groupe de la centrale. Cette coupure va plonger toute la cité dans le noir ; ce qui ne manquera de produire des conséquences sur la vie socio-économique des populations de Kalemie.
Des conséquences fâcheuses, il y en aura certainement, pense-t-on sur place. Lorsqu’il n’y a pas de fourniture d’énergie électrique, les machines de la Regideso, société de distribution d’eau, ne savent pas tourner. Pour parer à ce désagrément, un responsable de la Regideso, a déclaré qu’une demande a été adressée à la hiérarchie de la société pour approvisionner le centre en carburants. Ce qui doit permettre de faire actionner les deux groupes électrogènes de plus ou moins 300 KVA qui sont la propriété de la Regideso. Lorsque l’eau n’est pas traitée, les risques des maladies d’origine hydrique en l’occurrence le cholera sont grands sur la ville. La ville de Kalemie vient à peine encore à sortir des deux mois de flambée de cholera qu’elle vient de connaitre. L’épidémie de cholera a cloué aux lits du CTC, Centre de Traitement de Cholera, 188 malades et tué une dizaine d’autres.
Et puis, les petites unités de production disséminées à travers la ville vont souffrir également de cette coupure. Les prix de certaines denrées, par exemple, la farine, le riz, et le haricot ; ces prix courent le risque de grimper. En tous cas, c’est le lot des misères auxquelles la population de Kalemie est habituée à chaque coupure d’électricité de la SNEL.
Vue aérienne de la centrale de Bendera où coule la rivière Kiyimbi.
L’arrêt total de la centrale hydro-électrique de Bendera annoncé pour lundi, 8 novembre, a connu un décalage d’un jour de retard dans son application. Malgré cela, la nouvelle a été annoncée à la population de Kalemie par un communiqué de la SNEL. Depuis 48 heures, ce communiqué a été diffusé sur les ondes des chaines de radiodiffusion locales. Le chef de réseau SNEL, M. MAKANTA, estime 15 à 20 jours, la durée accordée à cet arrêt total de la centrale de Bendera.
D’après le communiqué, la SNEL va devoir entreprendre des travaux de modernisation du régulateur de vitesse du groupe de la centrale. Cette coupure va plonger toute la cité dans le noir ; ce qui ne manquera de produire des conséquences sur la vie socio-économique des populations de Kalemie.
Des conséquences fâcheuses, il y en aura certainement, pense-t-on sur place. Lorsqu’il n’y a pas de fourniture d’énergie électrique, les machines de la Regideso, société de distribution d’eau, ne savent pas tourner. Pour parer à ce désagrément, un responsable de la Regideso, a déclaré qu’une demande a été adressée à la hiérarchie de la société pour approvisionner le centre en carburants. Ce qui doit permettre de faire actionner les deux groupes électrogènes de plus ou moins 300 KVA qui sont la propriété de la Regideso. Lorsque l’eau n’est pas traitée, les risques des maladies d’origine hydrique en l’occurrence le cholera sont grands sur la ville. La ville de Kalemie vient à peine encore à sortir des deux mois de flambée de cholera qu’elle vient de connaitre. L’épidémie de cholera a cloué aux lits du CTC, Centre de Traitement de Cholera, 188 malades et tué une dizaine d’autres. Et puis, les petites unités de production disséminées à travers la ville vont souffrir également de cette coupure. Les prix de certaines denrées, par exemple, la farine, le riz, et le haricot ; ces prix courent le risque de grimper. En tous cas, c’est le lot des misères auxquelles la population de Kalemie est habituée à chaque coupure d’électricité de la SNEL.
Vue aérienne de la centrale de Bendera où coule la rivière Kiyimbi.Depuis deux jours, les ménagères qui en ont les moyens stockent de l’eau, de la farine, de la braise, etc. Quant aux ménages qui vivent au jour le jour, ils se résignent carrément. Toutefois, tout ne sera pas totalement noir. La SNEL a prévu d’actionner ses trois groupes électrogènes. Ces groupes vont éclairer la ville de 18 heures à 23 heures.
A cet effet, la SNEL prévient que les abonnés vont être soumis à des délestages, et certaines lignes seront coupées carrément. La SNEL invoque la raison de la puissance cumulée des 3 groupes électrogènes ; cette puissance équivaut à 25% de la puissance de la centrale de Bendera. La population se souvient donc le scénario de la vie à Kalemie entre juillet 2009 et juin 2010.A l’époque la turbine de la centrale de BENDERA était tombée en panne.
A cet effet, la SNEL prévient que les abonnés vont être soumis à des délestages, et certaines lignes seront coupées carrément. La SNEL invoque la raison de la puissance cumulée des 3 groupes électrogènes ; cette puissance équivaut à 25% de la puissance de la centrale de Bendera. La population se souvient donc le scénario de la vie à Kalemie entre juillet 2009 et juin 2010.A l’époque la turbine de la centrale de BENDERA était tombée en panne.
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