Ce sont les résultats d’études avant projet menées dans la région qui ont défini de cibler particulièrement les peuples autochtones Pygmées. Selon ces études, les peuples Pygmées continuent de vivre marginalisés et discriminés alors que dans les villages et les autres campements, ces communautés entament un nouveau mode de vie sédentaire. La tenue de cet atelier a non seulement renforcé les capacités des acteurs de la Société Civile mais aussi les capacités de services de l’Etat pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux.
Les acteurs du développement du territoire de Kalemie agissent lors du diagnostic rapide qui a été fait, ayant révélé que les acteurs engagés dans ce domaine n’ont pas suffisamment de capacités techniques, des méthodes et approches leur permettant d’intervenir auprès de cette cible qui a un comportement assez particulier.
Il s’est révélé important d’outiller d’abord les acteurs qui doivent travailler quotidiennement et de façon permanente avec ces populations cibles.
Les acteurs du développement du territoire de Kalemie agissent lors du diagnostic rapide qui a été fait, ayant révélé que les acteurs engagés dans ce domaine n’ont pas suffisamment de capacités techniques, des méthodes et approches leur permettant d’intervenir auprès de cette cible qui a un comportement assez particulier.
Il s’est révélé important d’outiller d’abord les acteurs qui doivent travailler quotidiennement et de façon permanente avec ces populations cibles.
Selon les études menées, il a été constaté que les peuples Pygmées sont une population qui a un esprit lié à la forêt. Ce sont des peuples qui par le passé vivaient de la chasse, de la pêche, de la cueillette et qui aujourd’hui avec la rareté des ressources, sont en train de se déplacer pour venir vivre avec les peuples Bantous. Malheureusement, il se trouve qu’il y a conflit entre les deux peuples. D’abord conflit au niveau de la terre parce qu’ils viennent occuper la terre alors que par le passé, il n’y avait pas de problèmes de la terre. Ils viennent également occuper d’autres ressources du terroir parce que par le passé, ils vivaient des mangues sauvages. Aujourd’hui, ils doivent vivre d’autres fruits, l’orangiez, le manguier, ou bien l’avocatier, cultivés dans les villages. Tout cela crée une certaine tension entre les deux populations, a fait remarquer Yves Bertrand Koudjou, Expert international des peuples autochtones, et facilitateur de l’atelier. Les Pygmées, c’est un peuple qui, sur le plan socioculturel, a un esprit retourné sur la forêt ; donc, la forêt, c’est tout pour ces communautés. Et pour communiquer avec ces peuples, il faut avoir une technique bien particulière, a-t-il précisé.
La route Nationale No 5 est actuellement en pleine réhabilitation par le programme Proroute du gouvernement congolais avec l’appui de la Banque Mondiale. Les peuples Pygmées qui sont riverains dans cette route sont majoritaires. Les acteurs formés et outillés de capacités techniques, des méthodes et d’autres approches doivent descendre sur terrain pour rencontrer les communautés de Pygmées dans leur milieu de vie avant d’envisager des projets de développement en leur faveur.