L’opération de reboisement est l’œuvre du centre le Zébreau en partenariat avec les jeunes de la paroisse de Ste Marie auxiliatrice du Quartier Mpongo dans la cité de Kabalo.Les organisateurs ont profité des journées commémoratives des héros nationaux Laurent Désiré Kabila et Patrice Emery Lumumba pour lancer cette opération.
LES ESPECES PLANTEES
Il s’agit des arbres fruitiers. 280 plantules ont été repiquées depuis la semaine derniere avec le concours d’une trentaine des jeunes encadrés par le vicaire de la paroisse. Ces jeunes ont travaillé sur l’axe routier Mpongo-Institut Alfajiri. Un autre groupe des jeunes s’est mobilisé sur l’axe Mpongo-Cimetière de la ville. Les organisateurs entrevoient la poursuite de l’opération la semaine prochaine sur l’axe de Kapulo.
Dans l’histoire récente de Kabalo, la localité en est à la deuxième opération des opérations de reboisement. La première dite ‘’ Opération acacia’’ s’était soldée par un échec. Dans la population, des voix s’étaient élevées à l’époque, pour décrier une opération à l’occidentale. Aux dires des habitants, les acacias allaient obscurcir davantage les avenues à la nuit tombée, et devenir ainsi des lieux de prédilection pour les criminels de tous bords. Les plantules avaient été soit détruites, soit abandonnées pour périr d’elles-mêmes, faute d’entretien.
NOUVELLE OPERATION PORTEUSE DE SUCCES
Le centre le Zebreau compte sur plusieurs facteurs :
1. La responsabilisation des jeunes pour qu’ils s’approprient le projet.
2. La contribution des services spécialisés de l’Etat, comme l’inspection de l’agriculture et le service du développement rural. Les responsables de ces deux services se sont beaucoup investis dans la réalisation de ce projet. Ils vont constituer une espèce de garde-fous, explique le centre le Zébreau.
3. L’organisation des émissions de sensibilisation à la radio locale, en synergie avec les services précités.
4. La signature d’un protocole avec les préfets de l’institut Alfajiri et Kakudji Holo pour qu’ils aient un regard attentif envers les plantules lors des travaux d’intérêt collectif qu’ils ont l’habitude de faire sur la Route Mpongo. Une route empruntée par une bonne partie de leurs élèves qui vont de la maison à l'école, et vice versa.
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