A Kabalo, 300 km sur les chemins de fer à l’Ouest de Kalemie, l’ong locale de défense des droits de l’homme, VMI, Voix des Minorités Indigènes, conteste l’arrestation mardi, 22 février 2011, d’un activiste membre de l’association, au village de Kaye dans le Groupement de NKANDA. Le Président de l’Ong VMI demande la libération sans condition de l’activiste arrêté à la police de Kabalo. L’Administrateur de Territoire parle plutôt d’une garde à vue pour des raisons judiciaires. En tout cas, cette arrestation divise les parties.La pomme de discorde, c’est la dénonciation à la police de Kabalo par l’activiste des Voix des Minorités Indigènes, d’un cas de viol d’une fille de 13 ans au village de Kaye. Le bourreau âgé de 23 ans a réussi à s’évader dans des circonstances restées jusque-là inexpliquées. Ce que déplore le Président de VMI. Georges Mbuyu a indiqué que le Chef de groupement voulait traiter la situation à son niveau hors que c’est un problème du parquet, du procureur et de la police. Il est allé même jusqu’à menacer notre agent, Kasongo Baruani, détruire sa maison, déchirer ses habits et il a pris cet homme-là ; il l’a amené à la police et il est arrêté. Je ne sais pas cette complicité qu’il y a maintenant entre le chef coutumier et la police. Je voudrais qu’il y ait une libération immédiate de notre activiste, a insisté le Président de VMI.
L’Administrateur de Territoire de Kabalo ne l’entend pas de cette oreille. Interrogé à ce sujet, Théophile DELO qui ne reconnait pas l’arrestation proprement dite de l’activiste, parle plutôt d’une interpellation à la police nationale à la demande du Procureur près le Parquet de Grande Instance de Tanganyika. Pour l’administrateur, l’activiste doit être acheminé au parquet de Kalemie sur instruction du procureur pour avoir facilité la fuite du bourreau Le dossier est donc en instruction à la police nationale congolaise de Kabalo, a indiqué l’administrateur de territoire.
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