A Manono, à plus de 450 km au Sud-ouest de Kalemie, la Commission Electorale Indépendante a démarré vendredi,11 février, des activités de formation des membres de centres d'inscription sur la révision du Fichier électoral de la CEI.
Les activités de formation ont démarré dans l’enceinte de l’Institut Mbutwile wa Bana de Manono. 180 membres repartis dans trois salles à raison de 60 chacune ont entamé leur formation. Une dizaine d’agents formés au départ à Kalemie et un autre venu de Lubumbashi animent les séances. Les membres de centres d’inscription en formation proviennent de cinq secteurs que compte le Territoire de Manono. A savoir, les chefferies et secteurs de Kamalondo, Kyofwa, Luvua 1 et 2 et le secteur de Nyembo. Tous ces membres apprennent sur le déroulement des opérations électorales, la gestion des matériels et des données ainsi que la maitrise des bases de données sur la révision du fichier électoral. Dans la gestion des matériels, ils apprennent en même temps l’usage des kits d’enregistrement, des kits solaires comme des panneaux solaires et d’autres matériels.
Les activités se déroulent sans problèmes majeurs. Toutefois, les dix formateurs venus de Kalemie se plaignent d’avoir été délocalisés sans frais par la CEI. Ils réclament depuis un mois leurs frais de restauration et de logement qui tardent à être payés. Les séances de formation pour lesquelles ils ont été déployés un peu plus tôt que prévues ont connu des retards pour des raisons techniques et de la logistique, a indiqué le Chef de bureau de la CEI-Manono, l’Abbé Jean-Baptiste Malongi. Pour survivre, la majorité des formateurs délocalisés sont pris en charge par des particuliers et d’autres dans des familles.
Par ailleurs, au troisième jour de formation et à la fin de la partie théorique, les formateurs décèlent beaucoup de difficultés de la part des participants au maniement des outils informatiques.
Sur l’ensemble de 180 membres de centres d’inscription dont 16 femmes en formation, un grand nombre des participants affirme éprouver d’énormes difficultés à manier l’outil informatique et encore moins le téléphone. D’autres vont jusqu’à confirmer n’avoir jamais touché au téléphone portable pour envoyer des SMS. Les participants proviennent de Manono centre et d’autres des secteurs et chefferies d’Ankoro.
Cette difficulté que le Superviseur de la formation en provenance de Lubumbashi trouve majeure et encore non moins négligeable, risque aux jours à venir, de compromettre et ralentir le rythme de travail. Pour pouvoir pallier à cette situation, Me King KASONGO indique vouloir provoquer et intensifier des séances pratiques sur l’outil informatique et le téléphone portable simple avant l’usage des téléphones de marque TURAYA.
Ces séances supplémentaires à charge des participants risquent d’allonger les jours de formations au lieu de sept comme précédemment arrêtés. Au bout des travaux, la CEI- MANONO entrevoie une étape de sélections des membres formés devant exceller aux exercices pratiques pour former le véritable noyau des agents membres de centres d’inscription.
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