A Kalemie, des centaines de rapatriés congolais ont répondu ce samedi,19 juin 2010, à l’appel du Haut Commissariat pour les Réfugiés - HCR - au Stade Sendwe pour célébrer un jour avant la Journée Mondiale du Refugié dans cette partie du Nord Katanga. La communauté internationale commémore le 20 juin de chaque année cette journée. Saynètes du groupe théâtral de Radio Parec, chants interprétés par des enfants, danses folkloriques, Kapole, exhibées par le groupe traditionnel Tabwa de Moba et appel du HCR à la communauté locale au respect des refugiés ont entouré les manifestions. La cérémonie intervient quelques mois avant la fin des opérations de rapatriement organisées.
Le chant interprété par des enfants nés en exil a été plus que symbolique pour cette cérémonie. Ces enfants comme la centaine des rapatriés arrivés au Stade Sendwe font partie de 37.600 retournés congolais des pays frontaliers. Ces rapatriés ont retrouvé, pour la majorité d’entre les rapatriés, la terre natal après une dizaine d’années de vie aux camps de refugiés. Les uns ont séjourné en exil au Mozambique, Malawi ; les autres en Tanzanie ou en Zambie. La majorité des rapatriés sont arrivés soit par route au moyen de véhicules apprêtés par le HCR de la Zambie en passant par la localité de Pweto pour atteindre le territoire de Moba voire celui de Kalemie. D’autres et en plus grand nombre de refugiés congolais ont emprunté le bateau tanzanien Mwongozo par le lac Tanganyika pour atteindre Kalemie. Et un petit nombre de retournés exilés au Malawi, au Mozambique ou au Zimbabwe ont été rapatriés par avion. Le lancement des opérations de rapatriement des refugiés congolais est parti en mai 2007 après l’accord tripartite HCR, RDC Zambie signé en 2005.
Le chef de bureau du HCR-Kalemie, Haytham, a saisi l’opportunité offerte par l’événement pour demander à la communauté d’accorder plus de respect à la personne refugiée.
Le HCR bénéficie du partenariat des institutions et ongs comme GTZ, Adra, AIDES, AHA, Asadho pour résoudre la plupart des problèmes liés à l’intégration des refugiés une fois parvenus dans leurs zones de retour.
La journée mondiale du refugié est célébrée alors que le bureau du HCR-Kalemie annonce d’ici fin 2010, la clôture des opérations de rapatriement organisées en Zambie. Toutefois, environ 2500 autres refugiés congolais attendent en Tanzanie et en Zambie la stabilisation de la situation sécuritaire dans leurs milieux d’origines en RDC à Baraka, Fizi, Kalemie et au Sud Kivu. Des milieux où se déroulent à présent des opérations militaires de FARDC traquant les FDLR.
dimanche 20 juin 2010
KALEMIE :Journée de l’Enfant Africain
A Kalemie, appel de Chef de Service Genre, Famille et Enfants à la communauté locale pour la prise en charge des problèmes et questions des enfants de Kalemie. Mme FATUMA KAMONA s’est ainsi exprimée mercredi 16 juin 2010 au Stade Sendwe de Kalemie devant de nombreux invités venus célébrer la Journée de l'Enfant Africain, parmi lesquels des représentants de la Section de Protection de l'Enfant de la Mission de l'Organisation des Nations Unies au Congo (Monuc), de l’Unicef et des centaines d’enfants de différentes associations chargées de l’encadrement des enfants. Des saynètes, des chants, et des rencontres de football opposant les enfants dits sorciers ont entouré cette cérémonie s’étant déroulée devant le Commissaire assistant en charge de l’Administration de District du Tanganyika, Joseph KASONDE.
Dans son mot de circonstance, Madame FATUMA KAMONA, chef de service Genre, Famille et Enfant au District de Tanganyika a interpellé les activistes de défense des droits de l’enfant plus d’engagement à l’endroit des parents et adultes pour la situation de l’enfant africain en vue de promouvoir sa vie et sa vulnérabilité. Elle a ajouté en montrant la nécessité de la communauté de se mobiliser d’avantage pour la survie, le développement et la protection de l’enfant, futur parent de demain. Fatuma Kamona a soutenu fermement le thème de l’année qui consiste en la « Planification et Budgétisation pour le bien être de l’enfant. Responsabilité collective en faveur des besoins essentiels des enfants en matière de la santé, de l’éducation et accès à l’eau potable ». Un défi à relever, a-t-elle conclu, avec l’appui de tout le monde en adoptant et soutenant l’initiative de stratégie Africaine pour la Survie et le Développement de l’Enfant (SASDE) . Cette stratégie demande de réfléchir tout le long du mois de juin sur deux principales questions, à savoir : l’enfant connait-il ses droits et devoirs ? et l’enfant bénéficie-t-il de la protection dans la famille, à l’école, dans la communauté, et sur le plan juridique ?
Prenant la parole au nom des enfants de district du Tanganyika, Jean Kasanga, a sollicité une grande implication des autorités locales afin de faire respecter les besoins fondamentaux, les vraies valeurs, les droits des enfants en organisant des activités de protection pour assurer le développement et la participation des enfants à la préparation de leur vie future.
Dans son mot de circonstance, Madame FATUMA KAMONA, chef de service Genre, Famille et Enfant au District de Tanganyika a interpellé les activistes de défense des droits de l’enfant plus d’engagement à l’endroit des parents et adultes pour la situation de l’enfant africain en vue de promouvoir sa vie et sa vulnérabilité. Elle a ajouté en montrant la nécessité de la communauté de se mobiliser d’avantage pour la survie, le développement et la protection de l’enfant, futur parent de demain. Fatuma Kamona a soutenu fermement le thème de l’année qui consiste en la « Planification et Budgétisation pour le bien être de l’enfant. Responsabilité collective en faveur des besoins essentiels des enfants en matière de la santé, de l’éducation et accès à l’eau potable ». Un défi à relever, a-t-elle conclu, avec l’appui de tout le monde en adoptant et soutenant l’initiative de stratégie Africaine pour la Survie et le Développement de l’Enfant (SASDE) . Cette stratégie demande de réfléchir tout le long du mois de juin sur deux principales questions, à savoir : l’enfant connait-il ses droits et devoirs ? et l’enfant bénéficie-t-il de la protection dans la famille, à l’école, dans la communauté, et sur le plan juridique ?
Prenant la parole au nom des enfants de district du Tanganyika, Jean Kasanga, a sollicité une grande implication des autorités locales afin de faire respecter les besoins fondamentaux, les vraies valeurs, les droits des enfants en organisant des activités de protection pour assurer le développement et la participation des enfants à la préparation de leur vie future.
NYUNZU:LE TRAVAIL DES ENFANTS,UN CANCER SOCIAL
Le travail des enfants considéré au Club UNESCO Ntcheko comme un cancer social reste pratique dans la plupart des mileux ruraux. A Nyunzu, une localité située à 200 km sur la voie ferrée à l'Ouest de Kalemie, les enfants passent des journées entières avec leurs parents pour les activités de champs. Les enfants revoient souvent le toit paternel au soir. Comme leurs parents d'ailleurs. A la maison, ils exercent d'autres activités supplémentaires à la place des parents. Une situation beaucoup plus regrettable pour un pourcentage important des fillettes ne pouvant pas fréquenter l'école mais des fillettes vite jetées dans le mariage. Les mariages précoces sont fréquents dans les milieux ruraux.
samedi 19 juin 2010
NYUNZU:DES ETANGS POUR LA PISCICULTURE
A Nyunzu, une localité située à 200 km sur la voie ferrée à l’Ouest de Kalemie, la pêche est une activité artisanale. Le secours doit provenir de l’assistance à la fois de la Coopération Technique Belge et des Ongs internationales Solidarités et Dan Church AID. Ces institutions se sont impliquées en y apportant un appui aux activités piscicoles organisées localement. C’est comprendre autrement que le poisson frais manque à Nyunzu.
L’Inspecteur de Service de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Joseph NONDA, indique que la localité de Nyunzu n’a pas d’eaux de grandes dimensions si ce ne sont que des rivières et des eaux de retenus qui approvisionnent les habitants en poissons. La quantité de ces poissons est dérisoire. La plupart des rivières qui coulent sur Nyunzu, la Lukuga à plus de 40 km, Lweyeye, Lwawe, Lwizi et Lubile ; toutes ces rivières ne sont pas poissonneuses.
Nyunzu regorge au total huit grands étangs d’eaux ; une sorte des eaux de retenu ou des petits lacs naturels et résiduels entourant la localité de Nyunzu. Ces étangs sont apparus après l’indépendance de la RDC et n’ont pas assez de poissons, note l’Inspecteur Joseph NONDA. La population locale pratique la pêche aux filets, aux nasses, voire une pêche à la ligne pour une activité vivrière familiale dans ces lacs de retenu.
Les habitants de Nyunzu dépendent beaucoup plus de Kabalo, Kalemie et Manono pour consommer le poisson. Le plus souvent arrive sur place le poisson sec. Une fois parvenu à Nyunzu, le poisson coûte cher. Voilà pourquoi, la FAO a tenté, il y a quelques années, une expérience en remettant des matériels de pêche aux habitants pratiquant la pêche pour améliorer la production. La FAO, une fois retiré du projet, la faillite s’en est suivie. Ensuite, le PNUD est venu en rescousse en apportant une seconde assistance aux ex-combattants. Faillite de ce coté-là aussi.
Le nouvel espoir provient maintenant des tentatives amorcées par l’Ong française Solidarités prévoyant le volet de relance de la pêche dans son programme de sécurité alimentaire. L’Ong Solidarités organise ce projet en partenariat avec la CTB, Coopération Technique Belge. 6 étangs piscicoles sont entrain d’être construits et vont devoir être terminés d’ici fin juin dans le secteur Sud de Nyunzu. Ces étangs vont être chargés des poissons d’eaux douces ; en l’occurrence, des tilapias en provenance de Lubumbashi.
Dans cette relance, l’Ong danoise de déminage, Dan Church Aid, qui s’investit dans le même projet de sécurité alimentaire, est en activité de pisciculture dans le secteur Nord de Nyunzu.
L’Inspecteur de Service de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Joseph NONDA, indique que la localité de Nyunzu n’a pas d’eaux de grandes dimensions si ce ne sont que des rivières et des eaux de retenus qui approvisionnent les habitants en poissons. La quantité de ces poissons est dérisoire. La plupart des rivières qui coulent sur Nyunzu, la Lukuga à plus de 40 km, Lweyeye, Lwawe, Lwizi et Lubile ; toutes ces rivières ne sont pas poissonneuses.
Nyunzu regorge au total huit grands étangs d’eaux ; une sorte des eaux de retenu ou des petits lacs naturels et résiduels entourant la localité de Nyunzu. Ces étangs sont apparus après l’indépendance de la RDC et n’ont pas assez de poissons, note l’Inspecteur Joseph NONDA. La population locale pratique la pêche aux filets, aux nasses, voire une pêche à la ligne pour une activité vivrière familiale dans ces lacs de retenu.
Les habitants de Nyunzu dépendent beaucoup plus de Kabalo, Kalemie et Manono pour consommer le poisson. Le plus souvent arrive sur place le poisson sec. Une fois parvenu à Nyunzu, le poisson coûte cher. Voilà pourquoi, la FAO a tenté, il y a quelques années, une expérience en remettant des matériels de pêche aux habitants pratiquant la pêche pour améliorer la production. La FAO, une fois retiré du projet, la faillite s’en est suivie. Ensuite, le PNUD est venu en rescousse en apportant une seconde assistance aux ex-combattants. Faillite de ce coté-là aussi.
Le nouvel espoir provient maintenant des tentatives amorcées par l’Ong française Solidarités prévoyant le volet de relance de la pêche dans son programme de sécurité alimentaire. L’Ong Solidarités organise ce projet en partenariat avec la CTB, Coopération Technique Belge. 6 étangs piscicoles sont entrain d’être construits et vont devoir être terminés d’ici fin juin dans le secteur Sud de Nyunzu. Ces étangs vont être chargés des poissons d’eaux douces ; en l’occurrence, des tilapias en provenance de Lubumbashi.
Dans cette relance, l’Ong danoise de déminage, Dan Church Aid, qui s’investit dans le même projet de sécurité alimentaire, est en activité de pisciculture dans le secteur Nord de Nyunzu.
NYUNZU:RELANCE D'ACTIVITES DE L'ELEVAGE
Au Nord du Katanga, la localité de Nyunzu voit depuis une année les activités de l’élevage reprendre dans le secteur de territoire. Nous sommes à 200 km sur la voie ferrée à l’Ouest de Kalemie.
La relance d'activités de l’élevage est effective depuis une année dans le secteur de Nyunzu. Le service de l’Agriculture, Pêche et Elevage constate en même temps qu’il a fallu plusieurs années après la guerre pour voir les populations reconstituer l'élevage familial. La guerre a pratiquement tout détruit de tout ce qui constituait le cheptel local. A cet effet, les habitants de Nyunzu pratiquent deux types d’élevage : le petit bétail et la basse cour : moutons, chèvres, poules, canards sont maintenant visibles dans les villages après plusieurs années d’absence.
L’organisation proprement dite arrive avec l’implantation de l’Ong française Solidarités qui, dans son programme de sécurité alimentaire, a procédé à la distribution des chèvres aux groupements de paysans. C’est au total 198 chèvres et 17 boucs à raison de 6 chèvres et un mâle par groupement de 15 ménages qui sont remis aux populations paysannes pour marquer cette relance. Ce programme cible 495 ménages pratiquant l’élevage dans le Secteur Nord de Nyunzu, favorable à l’élevage.
Toutefois, cet élevage qui reprend dans le secteur de Nyunzu se déroule dans une région où la peste porcine africaine a ravagé, il y a deux ans, des centaines de bêtes dans leur porcherie. Cette peste reste non combattue. La gale tondeuse s’attaque souvent aux moutons et chèvres restant sans défense jusqu’à présent. Poules et canards vivent sans défense non plus contre la peste aviaire. L’Inspecteur de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Joseph NONDA, insiste sur la présence d’une Clinique Vétérinaire pour endiguer les épidémies. Le salut pourrait provenir momentanément du Médecin Vétérinaire de la Coopération Technique Belge signalé dans le secteur. Mais pour combien de temps ? La question reste posée.
La relance d'activités de l’élevage est effective depuis une année dans le secteur de Nyunzu. Le service de l’Agriculture, Pêche et Elevage constate en même temps qu’il a fallu plusieurs années après la guerre pour voir les populations reconstituer l'élevage familial. La guerre a pratiquement tout détruit de tout ce qui constituait le cheptel local. A cet effet, les habitants de Nyunzu pratiquent deux types d’élevage : le petit bétail et la basse cour : moutons, chèvres, poules, canards sont maintenant visibles dans les villages après plusieurs années d’absence.
L’organisation proprement dite arrive avec l’implantation de l’Ong française Solidarités qui, dans son programme de sécurité alimentaire, a procédé à la distribution des chèvres aux groupements de paysans. C’est au total 198 chèvres et 17 boucs à raison de 6 chèvres et un mâle par groupement de 15 ménages qui sont remis aux populations paysannes pour marquer cette relance. Ce programme cible 495 ménages pratiquant l’élevage dans le Secteur Nord de Nyunzu, favorable à l’élevage.
Toutefois, cet élevage qui reprend dans le secteur de Nyunzu se déroule dans une région où la peste porcine africaine a ravagé, il y a deux ans, des centaines de bêtes dans leur porcherie. Cette peste reste non combattue. La gale tondeuse s’attaque souvent aux moutons et chèvres restant sans défense jusqu’à présent. Poules et canards vivent sans défense non plus contre la peste aviaire. L’Inspecteur de l’Agriculture, Pêche et Elevage, Joseph NONDA, insiste sur la présence d’une Clinique Vétérinaire pour endiguer les épidémies. Le salut pourrait provenir momentanément du Médecin Vétérinaire de la Coopération Technique Belge signalé dans le secteur. Mais pour combien de temps ? La question reste posée.
Inscription à :
Articles (Atom)