dimanche 27 juillet 2008

KALEMIE:DES LIVRES DE BELGIQUE POUR LE CENTRE UNIVERSITAIRE


L’Association des Amis de Kalemie, AMIKAL, a remis dans la matinée de samedi, 26 juillet, un lot important de livres en provenance de KARIBU KALEMIE de Belgique, un réseau d'amis de Belgique, dont certains membres sont nés à Kalemie. Ces livres arrivent pour renforcer à la fois la capacité de la Bibliothèque du Centre Universitaire et la formation des étudiants. La cérémonie a regroupé les autorités civiles du Tanganika et d’autres personnalités académiques d’institutions universitaires de la place.

C’est au total 14 cartons contenant 361 livres composés de dictionnaires, d’encyclopédies, de manuels, 81 cours, 15 revues , 5 diffusions et 170 fardes pour étudiants que l’AMIKAL a remis au Centre Universitaire de Kalemie. Ce don qui intervient après une visite qu’a effectuée, il y a un an, Liliane Schrauwen, un sujet belge né à Kalemie, est un symbole qui unit les belges d’Albertville, ancien nom de Kalemie, aux jeunes sympathisants d’aujourd’hui, a déclaré Liliane. Kalemie qui est pour Liliane ‘’ Chez-moi, ma terre et nulle part ailleurs qu’à Kalemie ‘’ devient donc un trait d’union entre l’action entreprise par les amis de Karibu Kalemie de Belgique en Belgique et le résultat partagé par plusieurs à travers l’AMIKAL de Kalemie.

Au Centre Universitaire, les livres et le matériel pédagogique arrivent au moment où ils étaient les plus attendus. L’extension de l’Université de Lubumbashi a longtemps fonctionné sans bibliothèque fournie. Ce qui limite les recherches des étudiants. Ces derniers se contentent plus sur des notes reçues de leurs enseignants, a indiqué un assistant du centre. En recevant ce don, le Directeur de l’Extension, Désiré KISONGA, a saisi cette occasion pour prendre un engagement en public dans la gestion des livres. ''Nous allons rechercher les mécanismes susceptibles de promouvoir, dans le chef des étudiants et des enseignants, un comportement responsable vis-à-vis du livre et de la bibliothèque afin qu’advienne cette société de jadis qui était parfaitement harmonieuse et qui garantissait le respect du bien commun par le bien être moral, intellectuel et matériel'', a-t-il dit. Le Directeur Désiré a aussi renchéri en ces termes qu’il compte s’inspirer de l’expérience vécue ailleurs dans la gestion des bibliothèques universitaires et surtout des utilisateurs en tenant compte d’un modèle de comportement qui ferait de tous de véritables artisans de développement sans compter sur des étrangers.

Le coût de transport du premier envoi de ces matériels pédagogiques et didactiques s’élève à huit mille euros soit dix milles dollars américains. L’homme d’affaires de Kalemie, Abdoul Bin Saleh, des Ets ABS Mamry, a mis à la disposition du groupe d’un de ses bateaux pour assurer le transport de tous les matériels de Kigoma en Tanzanie à Kalemie. Liliane Schrauwen a saisi cette opportunité pour appeler les membres de l’AMIKAL à se prendre en charge pour réussir cette entreprise qui va de la Belgique à Kalemie. Pas question de charité d’un côte, de gratitude de l’autre, a-t-elle fait observer. Pour Lili, c’est comme ça que ses intimes l’appellent, l’AMIKAL doit veiller sur la collaboration constructive entre les eux groupes.

Un autre lot important de livres pour la Bibliothèque publique, de matériels médical et informatique est attendu dans les tout prochains jours à Kalemie via Kigoma en Tanzanie.

jeudi 24 juillet 2008

KALEMIE:LE MV LENGWE EN DETRESSE AU PORT


Le MV Lengwe menace de couler au port de Kalemie.

Le bateau LENGWE des Ets ABS Mamry est depuis mercredi matin, 23 juillet 2008, coincé entre les roches après un échec dans le banc de sable au Port de Kalemie. Le bateau chargé de 180 tonnes de marchandises et 4 véhicules menace de couler. Le Bateau ZONGWE de la SNCC venu au secours a échoué aussi à cause de mauvaises conditions de météorologie. Toutefois, cette intervention a permis de sauver les 4 passagers et 9 autres membres.

Selon le Capitaine du bateau, SENGA Mwabu, la perte du gouvernail a laissé un trou qui laisse pénétrer les eaux dans la cale des machines. La même source indique que le bateau porte un autre trou béant après avoir heurté une roche sous les eaux du Tanganyika. Le capitaine ne précise pas exactement à quel endroit la roche a pu toucher le navire.
Toutefois, la décrue, mais aussi les vents qui agitent le Lac Tanganika en ce moment, la profondeur s'est sensiblement réduite à l'entrée du port de Kalemie.
Selon le directeur de la Régie des Voies Fluvio-lacustres, Bief Supérieur, la profondeur à l'entrée du port est de moins de 3 mètres.
D'après un responsable de la marine SNCC, les bateaux ne peuvent plus que s'engager sur un chenal de plus ou moins 10 mètres de largeur. Deux bouées indiquent bien la ligne rouge à ne pas franchir, sous peine d’échouer dans le banc de sable, ou de heurter le rocher sur le côté nord-ouest du port. C'est ce que le bateau Lengwe a connu, malheureusement.
Au sujet de l'état d'ensablement du port, plusieurs missions ont été conduites à Kalemie, dont celles des parlementaires pendant la Transition, et dernièrement celle de Monsieur Mwando Nsimba, Ministre des Transports.
Du coté des responsables de la RVF, on dit ne pas disposer de moyens pour draguer le port. Cette question a même été discutée en haut lieu avec le gouvernement belge qui aurait promis des millions pour le dragage du port.

Le MV LENGWE en provenance de Kigoma en Tanzanie a réalisé une traversée réussie du lac Tanganika. Il a mouillé l’ancre à 1 heure du matin. Nous ne pourrions pas entrer au port à cette heure-là, a fait observer le Capitaine SENGA. Peu avant 7 heures du matin, l’heure à laquelle les navires arrivés tard la nuit peuvent accoster au port selon les instructions du Service maritime, le vent violent s’est levé sur le lac. Le mouvement des vagues ainsi provoquées a empêché le navire de suivre le chenal qui conduit au Port. Le bateau est allé échouer sur un banc de sable et enfin a posé sur les rochers. Le spectacle du sinistre se déroule à l’entrée du port sous le regard impuissant de plusieurs personnes.

Le capitaine SENGA Mwabu a lancé un SOS auquel a répondu le bateau ZONGWE de la SNCC. Une tentative qui a permis de sauver les quatre passagers et neuf autres membres d’équipage. Des piroguiers en ont profité pour se servir à leur guise. Le responsable du bateau, Abdoul Bin Saleh, a passé une journée morose au port contemplant le bateau s’enfoncer sans secours de grande envergure. Nous demandons un secours à tous, même à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en RD Congo, MONUC, pour obtenir une intervention rapide, décharger des marchandises et récupérer le bateau, s’est-t-il exprimé deux téléphones portables en mains qu’il ne cessait d’utiliser et écouter.

Le MV LENGWE s'enfonce dans l'eau mais flotte encore avec 180 tonnes de marchandises composées de farine, des huiles, du soja, de petits pois du PAM destinés à l’Ong FHI. Il y a aussi 4 véhicules dont deux des particuliers, affirme le capitaine Senga.

Les opérations de transbordement des marchandises ainsi amorcées pour alléger le navire ont débuté 8 heures après le sinistre. Toutefois, le Commandant Port de la Force Navale, le Capitaine MGIDIZI Kilindila a annoncé au soir l’implication des éléments du 1er Groupement Naval pour sauver le bateau du naufrage.

Les opérations du sauvetage du bateau Lengwe ont débuté, jeudi matin, par un déchargement des véhicules pour soulager l'unité. Des opérations supervisées par les officiers du Premier Groupement Naval avec la participation de quelques éléments du contingent belge. Les instructeurs belges ont formé auparavant les éléments du premier groupement naval dans la construction de pontons flottants.

Toutes fois, jusqu'à la mi-journée les éléments de la première Région Navale qui utilisent un camion-grue monté sur un radeau éprouvaient des difficultés à soulever le plus lourd des quatre véhicules. Pour le moment, un seul des quatre véhicules transportés par le bateau en détresse a pu atteindre le quai.

Le MV LENGWE est un bateau conçu pour transporter 200 tonnes. Il est mis en service depuis 1972.

vendredi 18 juillet 2008

Nord Katanga:Enseignement,répartitions inégales


L’enseignement est inégalement réparti dans le Nord-Katanga.

Dans beaucoup de contrées au Nord-Katanga, il faudrait avoir accompli une centaine de km pour retrouver une école. La dite école se résume, parfois, en 2 ou 3 salles de classes du cycle primaire. Dans les centres urbains, par contre, les écoles tant publiques que privées foisonnent et les inégalités en matière de répartition scolaire existent.

Beaucoup de disparités en matière d’implantation des écoles

C’est, malheureusement, la réalité aujourd’hui dans le Nord Katanga. Tenez, pendant presqu’un mois, nous venons de sillonner le Nord-Katanga. Le constat est le même : dans beaucoup de contrées, il n’existe pratiquement pas d’écoles dans un rayon de cent kilomètres. Comme, par exemple, sur l’axe nord Kalemie-BENDERA, le chef de poste d’encadrement administratif de BENDERA, à 125 km de Kalemie, dit ne compter que deux écoles primaires dans son entité.
Le Chef de Poste TENTEKWA KIBAKAZYA, affirme que l’entité n’a vraiment pas d’écoles entre Mapanda et Bendera.. Seules deux écoles fonctionnent dans chaque village soit une distance de 120 km sans écoles. Le Chef de poste d’encadrement sollicite que les populations qui vivent dans cette région soient assistées par la construction des écoles.

Beaucoup de contrées rencontrent les mêmes difficultés et se retrouvent presque dans la même situation. Un peu plus au Nord-ouest de Kalemie, le poste d’encadrement administratif de NYEMBA, à 135 km, avec environ cinquante mille habitants, est dans une situation semblable. A Nyemba, centre, il y a deux écoles primaires. Une école catholique et une autre de la communauté Garenganze. Aucune école secondaire n’existe dans cette entité de NYEMBA. Madame Anastasie Kalonda, cheffe de Chefferie BENZE, qui déplore cette situation indique que les élèves de classes de 6e année ne savent où aller pour entamer leur école secondaire. Et pourtant, poursuit-elle, les femmes du village travaillent beaucoup et se disent prêtes pour payer les frais scolaires mais leurs efforts sont bloqués. Il faut pour cela que les enfants quittent le village et aillent à Kalemie. Il y a des billets qu’il faut pour le transport des enfants. Il y a des frais supplémentaires qu’il faudra prévoir. Les familles qui n’ont pas de parentés dans des centres villes voient leurs enfants chômer et devenir des cultivateurs sans le vouloir. Ces femmes ont besoin d’apprendre aussi. conclut-elle. Ensuite, la Cheffe de chefferie demande pour son entité une école secondaire et un centre d’alphabétisation des femmes.

Ainsi environ 60 élèves sont-ils contraints de partir de NYEMBA, cette année, soit pour NYUNZU à 55 km de là, soit pour Kalemie, à135 km, pour y commencer leurs études secondaires. C’est du moins pour des enfants qui savent partir. L’aventure scolaire s’arrête donc pour ceux qui n’ont pas de familles à Kalemie ou à Nyunzu, regrette le Directeur de l’Ecole Primaire 2 IDAYA. Le Directeur NKONGWA NGOY plaide pour l’implantation d’une école secondaire à NYEMBA pour résoudre ce problème. Beaucoup d’enfants disent qu’ils n’ont pas le choix, c’est, donc, de la résignation pour eux.

Causes de toutes ces disparités en matière d’implantation des écoles

La plupart de responsables scolaires interrogés citent surtout la guerre pour expliquer cet état des choses. La guerre a été à la base de la délocalisation de certaines écoles vers les grands centres dans le Nord-Katanga. Par ailleurs, le Directeur NKONGWA NGOY a même évoqué l’une des recommandations des travaux de la dernière promotion scolaire. Celle-ci aurait exigé le retour de ces écoles dans leur milieu d’origine.

Toutefois, il y a lieu de préciser que certaines contrées du Nord Katanga étaient dans cette situation longtemps avant la guerre. Lorsqu’on s’éloigne de NYEMBA, par exemple, on prend la route vers le Territoire de Manono. A 175 km de Kalemie, dans la localité LUHONGE, c’est un enseignement de type informel qui y est organisé depuis prés de 30 ans, et cela dans un rayon de 40 km. Un homme, en effet, y a monté une école depuis 1979. Lui-même détient seulement un certificat de fin d’études primaires obtenu en 1971 à Kalemie. Pour l’année scolaire 2007-2008, il encadre 200 élèves avec quatre collaborateurs. Certains des enfants viennent chaque matin suivre les cours des villages situés à 4 à 7km de Luhonge. L’enseignement est dispensé sans manuels scolaires et sans programmes scolaires. L’EP Luhonge compte quatre salles de classes : deux salles de 1ere, une 2e et une 3 e. Apres la 3e année, les enfants qui le peuvent sont dirigés vers les deux écoles primaires de NYEMBA à 40 km de là pour y poursuivre leur cycle primaire. En 30 ans d’activités, cet homme n’est encouragé que par les parents qui lui remettent qui, deux cossettes de manioc, qui 2oofrancs congolais, par mois et par enfants.

jeudi 17 juillet 2008

La vie de Kalemie:au Marché de Lukuga

Les femmes constituent aujourd’hui les principaux acteurs de production vivrière dans la partie du Nord Katanga. L’économie familiale à plus de 90% repose sur le travail de la femme comme ici au Marché de Lukuga non loin de la rivière qui porte le même nom. La femme quitte de bonne heure le toit, effectue de longues distances pour transporter des vivres, passer par le marché pour vendre les produits de champs et rentrer le soir pour retrouver les enfants. Souvent c’est en ce moment-là que la nourriture du jour pourrait être préparée pour les enfants.

mardi 15 juillet 2008

SNEL: ENERGIE ELECTRIQUE EN QUESTION


Au Nord Katanga, la production et la consommation de l’énergie électrique de la SNEL, Société Nationale d’Electricité, posent problème à Kalemie. Depuis plus de dix ans, la production du courant de la Centrale de Bendera à 120 km au Nord de Kalemie diminue d’intensité. Des quartiers entiers consomment partiellement l’électricité, d’autres sont soumis au délestage et d’autres encore plongés dans le noir pour plusieurs mois.

Le courant électrique qui alimente la ville de Kalemie provient du barrage de Bendera, du nom du village situé à 120 km au Nord de Kalemie. Ce barrage est érigé sur la chute de KIYIMBI, à une altitude de 672 m. Après plusieurs prospections effectuées à l’époque coloniale, les travaux de construction du barrage ont démarré en 1952. Le Chef de Centre SNEL Bendera, Amani Mulemo, arrivé aujourd’hui à l’âge de la retraite, raconte qu’il avait fallu neuf ans pour terminer en partie les travaux de construction du barrage sur la chute de Kyimbi ; du nom de la rivière sur laquelle est construit l’ouvrage. La centrale a démarré ses activités en juin 1959. Il était prévu pour cette chute, cinq machines. Seules deux machines sont installées, les emplacements de trois autres turbines sont vides, rappelle le Chef de Centre Amani Mulemo.

Le réseau de distribution de l’électricité portait au début le nom de Force Electrique de l’Est de la Colonie. Cette appellation disparaitra en 1972 avec la zaïrianisation. La société devient ainsi la Société Nationale d’électricité (SNEL); une société étatique à responsabilité limitée.
Les deux turbines fournissaient à l’inauguration 17 mégawatts et demi mais l’absence de trois autres machines n’ont plus permis à la centrale de Bendera de produire 43 mégawatts tels que calculés au départ. Toutefois, le courant alternatif de Bendera produit 10000 volts transportés sur une ligne de haute tension de 120 km.

Les grandes entreprises de Kalemie comme la SNCC, qui tourne tout de même, la Filtisaf bien que mise à genou et Inter-lacs constituent les grands consommateurs de l’énergie de la SNEL. Il y a aussi des abonnés qui assurent une consommation domestique.

Un court circuit entre les bobinages et les stores fait craquer en 1993 l’une des deux machines ; une turbine tombe en panne. La SNEL ne tourne qu’avec une seule machine sur le réseau. Les problèmes de production de l’électricité commencent et les plaintes des abonnés s’accumulent à Kalemie. Pour le Chef de Centre Amani MULEMEO, la fourniture de l’électricité n’est pas garantie à Kalemie. La centrale qui fonctionne sans pièces de rechanges, s’appuie sur un seul pied et peut tomber en panne à tout moment, s’inquiète le Chef de centre. La machine peut s’arrêter d’un moment à l’autre, affirme la même source.

La fourniture de l’énergie du réseau SNEL qui s’appuie aujourd’hui sur un seul pied n’est plus totale sur l’ensemble de la ville. Dans certains quartiers comme le Quartier de la Paix, la fourniture de l’électricité devient partielle. Mme Véronique KIBIBI fatiguée de querelles avec les agents SNEL, a résolu de payer une lampe tempête pour éclairer la nuit sa maison. Cette solution palliative ne résout en aucun cas le problème d’électricité dans son ensemble. Véronique Kibibi doit payer la facture établie forfaitairement à la fin de chaque mois, regrette-t-elle.

Par contre, au Quartier périphérique de Katambwa, dans la cité au Sud de Kalemie, l’électricité de la SNEL est distribuée sur un calendrier qui n’enchante pas des abonnés.
Laurent MBESHI KAMACHALA, responsable d’un hôtel, se plaint du délestage auquel est soumis depuis plusieurs mois tout son quartier. L’hôtelier de Katambwa indique que les moyens de communications des habitants sont limités dans le secteur. Les téléphones portables demandent des recharges et les produits pharmaceutiques qui obligent une conservation dans des frigos ne tardent pas de se détruire pour des populations qui ont des problèmes de santé.

Sur la liste des abonnés mécontents, il se trouve le quartier lacustre de Kamkolobondo plongé dans le noir bientôt deux ans. Un transformateur tombé en panne, explique-t-on à la SNEL, n’a pas encore été remplacé.

Il y a quelques années les autorités civiles avaient constitué à l’époque de la rébellion une commission de contrôle pour aider la SNEL à lutter contre le branchement clandestin. Le résultat de cette opération musclée est telle que certains poteaux sont restés fixés sans câbles par-ci par-là et d’autres par contre ont vite retrouvé leurs câbles sur la ville et toute la cité de Kalemie; le courant électrique est toujours présent dans des maisons apparemment privées d’électricité.
Willy KILONGE, un habitant de 3 Coins dans la Cité de Kalemie, montre du doigt, une main agissante des inciviques qui jouissent d’une complicité des agents de la société d’électricité.

Le Chef de District de la SNEL, Alphonse Kitambala, nouvellement installé à Kalemie, réagit pour sa part que la société d’électricité est aujourd’hui confrontée à des multiples difficultés matérielles. Le chef de district entend aller lentement dans la recherche des solutions sur l’ensemble des problèmes de production, d’approvisionnement et de fourniture d’électricité que rencontre la ville de Kalemie.

L’outil de production du courant électrique devenu vétuste et les installations sans pièces de rechange restent autant de facteurs qui ne favorisent pas la production et la fourniture assurée de l’électricité à Kalemie, a conclu le sententiaire Mulemo.

lundi 7 juillet 2008

KABALO:Retour de champs


Les travaux champêtres sont une activité principale des populations de Kabalo à 280 km sur la voie ferrée à l’ouest de Kalemie dans le District du Tanganyika. Aucune unité de production n’existe sur place si ce ne sont que le sol et le fleuve Congo. Les gens cultivent la terre et font la pêche. Et les populations sont frappées par une paupérisation extrême. Pendant la période guerre, Kabalo a constitué la ligne de front des armées belligérantes : environ 500 bombes sont tombées sur Kalbalo, beaucoup de surfaces sont restées souillées par des mines rendant ainsi difficiles les activités de champs.

dimanche 6 juillet 2008

MOBA: Masque tabwa


Moba, à 150 km sur le lac Tanganyika au Sud de Kalemie dans le District du Tanganika, les activités agropastorales ont au fil du temps influencé la vie des habitants. Pour s'en rendre compte, il suffit de rencontrer les populations autochtones appelées Tabwa. Ces populations cultivent la terre et produisent le haricot, des pommes de terre et des arachides. Et depuis le territoire constitue le grénier agricole du Nord Katanga. Dans le Territoire de Moba, on parle le kitabwa, une langue bantoue. L'élevage des vaches dans la plaine de PEPA a influencé aussi depuis la nuit des temps la culture de communautés des éleveurs. Le masque Tabwa est un exemple qui parle de soi.

mardi 1 juillet 2008

KALEMIE:Lancement des travaux de réfection des routes


Moise Katumbi, le Gouverneur de la Province du Katanga, a lancé, jeudi après-midi du 19 juin 2008, à Kalemie, les travaux de réfection des routes dans le District du Tanganika.. Sont ciblées pour l’année 2008 la route de l’aéroport et la route Kalemie-Nyunzu. Le Gouverneur Moise Katumbi évalue le coût global du projet à 2,5 millions de dollars américains.

Le Gouverneur de la Province du Katanga, Moise Katumbi Chapwe a lancé jeudi les travaux de réfection des routes au Nord Katanga pour un coût global estimé à 2.5 millions de dollars américains. Le programme provincial pour l’année 2008 dévoilé à la population estimée à plus de 5 mille personnes au Stade Sendwe prévoit trois temps forts. L’Office des Routes va, en premier lieu, améliorer la plate-forme, curer les buses et les dalots sur la route allant de l’aéroport de Kahinda aux bureaux de district. Le bétonnage du tronçon aéroport-Cathédrale Saints Albert et Victor sur la Colline d’Etat suivra ensuite. Ce tronçon couvre 7 km de route
A cet effet, le Gouverneur Moise Katumbi a indiqué que les travaux de bétonnage se feront avec le concours des experts de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo. Enfin, les travaux de réfection de la route Kalemie-Nyunzu, soit 190 km, viendront boucler le programme 2008.
Ces travaux vont être exécutés par six engins parvenus auparavant à Kalemie du chef-lieu de la Province du Katanga et présentés à la population: une niveleuse, un compacteur, un bulldozer, un camion benne, un chargeur et une tractopelle.
Le programme prévoit ,après le passage des engins , la mise sur pied d’une équipe de cantonnage manuel Pour cette dernière activité, l’Office des Routes, compte, pour ce faire, sur la collaboration des chefs coutumiers de villages.