Au Nord Katanga, la production et la consommation de l’énergie électrique de la SNEL, Société Nationale d’Electricité, posent problème à Kalemie. Depuis plus de dix ans, la production du courant de la Centrale de Bendera à 120 km au Nord de Kalemie diminue d’intensité. Des quartiers entiers consomment partiellement l’électricité, d’autres sont soumis au délestage et d’autres encore plongés dans le noir pour plusieurs mois.
Le courant électrique qui alimente la ville de Kalemie provient du barrage de Bendera, du nom du village situé à 120 km au Nord de Kalemie. Ce barrage est érigé sur la chute de KIYIMBI, à une altitude de 672 m. Après plusieurs prospections effectuées à l’époque coloniale, les travaux de construction du barrage ont démarré en 1952. Le Chef de Centre SNEL Bendera, Amani Mulemo, arrivé aujourd’hui à l’âge de la retraite, raconte qu’il avait fallu neuf ans pour terminer en partie les travaux de construction du barrage sur la chute de Kyimbi ; du nom de la rivière sur laquelle est construit l’ouvrage. La centrale a démarré ses activités en juin 1959. Il était prévu pour cette chute, cinq machines. Seules deux machines sont installées, les emplacements de trois autres turbines sont vides, rappelle le Chef de Centre Amani Mulemo.
Le réseau de distribution de l’électricité portait au début le nom de Force Electrique de l’Est de la Colonie. Cette appellation disparaitra en 1972 avec la zaïrianisation. La société devient ainsi la Société Nationale d’électricité (SNEL); une société étatique à responsabilité limitée.
Les deux turbines fournissaient à l’inauguration 17 mégawatts et demi mais l’absence de trois autres machines n’ont plus permis à la centrale de Bendera de produire 43 mégawatts tels que calculés au départ. Toutefois, le courant alternatif de Bendera produit 10000 volts transportés sur une ligne de haute tension de 120 km.
Les grandes entreprises de Kalemie comme la SNCC, qui tourne tout de même, la Filtisaf bien que mise à genou et Inter-lacs constituent les grands consommateurs de l’énergie de la SNEL. Il y a aussi des abonnés qui assurent une consommation domestique.
Un court circuit entre les bobinages et les stores fait craquer en 1993 l’une des deux machines ; une turbine tombe en panne. La SNEL ne tourne qu’avec une seule machine sur le réseau. Les problèmes de production de l’électricité commencent et les plaintes des abonnés s’accumulent à Kalemie. Pour le Chef de Centre Amani MULEMEO, la fourniture de l’électricité n’est pas garantie à Kalemie. La centrale qui fonctionne sans pièces de rechanges, s’appuie sur un seul pied et peut tomber en panne à tout moment, s’inquiète le Chef de centre. La machine peut s’arrêter d’un moment à l’autre, affirme la même source.
La fourniture de l’énergie du réseau SNEL qui s’appuie aujourd’hui sur un seul pied n’est plus totale sur l’ensemble de la ville. Dans certains quartiers comme le Quartier de la Paix, la fourniture de l’électricité devient partielle. Mme Véronique KIBIBI fatiguée de querelles avec les agents SNEL, a résolu de payer une lampe tempête pour éclairer la nuit sa maison. Cette solution palliative ne résout en aucun cas le problème d’électricité dans son ensemble. Véronique Kibibi doit payer la facture établie forfaitairement à la fin de chaque mois, regrette-t-elle.
Par contre, au Quartier périphérique de Katambwa, dans la cité au Sud de Kalemie, l’électricité de la SNEL est distribuée sur un calendrier qui n’enchante pas des abonnés.
Laurent MBESHI KAMACHALA, responsable d’un hôtel, se plaint du délestage auquel est soumis depuis plusieurs mois tout son quartier. L’hôtelier de Katambwa indique que les moyens de communications des habitants sont limités dans le secteur. Les téléphones portables demandent des recharges et les produits pharmaceutiques qui obligent une conservation dans des frigos ne tardent pas de se détruire pour des populations qui ont des problèmes de santé.
Sur la liste des abonnés mécontents, il se trouve le quartier lacustre de Kamkolobondo plongé dans le noir bientôt deux ans. Un transformateur tombé en panne, explique-t-on à la SNEL, n’a pas encore été remplacé.
Il y a quelques années les autorités civiles avaient constitué à l’époque de la rébellion une commission de contrôle pour aider la SNEL à lutter contre le branchement clandestin. Le résultat de cette opération musclée est telle que certains poteaux sont restés fixés sans câbles par-ci par-là et d’autres par contre ont vite retrouvé leurs câbles sur la ville et toute la cité de Kalemie; le courant électrique est toujours présent dans des maisons apparemment privées d’électricité.
Willy KILONGE, un habitant de 3 Coins dans la Cité de Kalemie, montre du doigt, une main agissante des inciviques qui jouissent d’une complicité des agents de la société d’électricité.
Le Chef de District de la SNEL, Alphonse Kitambala, nouvellement installé à Kalemie, réagit pour sa part que la société d’électricité est aujourd’hui confrontée à des multiples difficultés matérielles. Le chef de district entend aller lentement dans la recherche des solutions sur l’ensemble des problèmes de production, d’approvisionnement et de fourniture d’électricité que rencontre la ville de Kalemie.
L’outil de production du courant électrique devenu vétuste et les installations sans pièces de rechange restent autant de facteurs qui ne favorisent pas la production et la fourniture assurée de l’électricité à Kalemie, a conclu le sententiaire Mulemo.
Le courant électrique qui alimente la ville de Kalemie provient du barrage de Bendera, du nom du village situé à 120 km au Nord de Kalemie. Ce barrage est érigé sur la chute de KIYIMBI, à une altitude de 672 m. Après plusieurs prospections effectuées à l’époque coloniale, les travaux de construction du barrage ont démarré en 1952. Le Chef de Centre SNEL Bendera, Amani Mulemo, arrivé aujourd’hui à l’âge de la retraite, raconte qu’il avait fallu neuf ans pour terminer en partie les travaux de construction du barrage sur la chute de Kyimbi ; du nom de la rivière sur laquelle est construit l’ouvrage. La centrale a démarré ses activités en juin 1959. Il était prévu pour cette chute, cinq machines. Seules deux machines sont installées, les emplacements de trois autres turbines sont vides, rappelle le Chef de Centre Amani Mulemo.
Le réseau de distribution de l’électricité portait au début le nom de Force Electrique de l’Est de la Colonie. Cette appellation disparaitra en 1972 avec la zaïrianisation. La société devient ainsi la Société Nationale d’électricité (SNEL); une société étatique à responsabilité limitée.
Les deux turbines fournissaient à l’inauguration 17 mégawatts et demi mais l’absence de trois autres machines n’ont plus permis à la centrale de Bendera de produire 43 mégawatts tels que calculés au départ. Toutefois, le courant alternatif de Bendera produit 10000 volts transportés sur une ligne de haute tension de 120 km.
Les grandes entreprises de Kalemie comme la SNCC, qui tourne tout de même, la Filtisaf bien que mise à genou et Inter-lacs constituent les grands consommateurs de l’énergie de la SNEL. Il y a aussi des abonnés qui assurent une consommation domestique.
Un court circuit entre les bobinages et les stores fait craquer en 1993 l’une des deux machines ; une turbine tombe en panne. La SNEL ne tourne qu’avec une seule machine sur le réseau. Les problèmes de production de l’électricité commencent et les plaintes des abonnés s’accumulent à Kalemie. Pour le Chef de Centre Amani MULEMEO, la fourniture de l’électricité n’est pas garantie à Kalemie. La centrale qui fonctionne sans pièces de rechanges, s’appuie sur un seul pied et peut tomber en panne à tout moment, s’inquiète le Chef de centre. La machine peut s’arrêter d’un moment à l’autre, affirme la même source.
La fourniture de l’énergie du réseau SNEL qui s’appuie aujourd’hui sur un seul pied n’est plus totale sur l’ensemble de la ville. Dans certains quartiers comme le Quartier de la Paix, la fourniture de l’électricité devient partielle. Mme Véronique KIBIBI fatiguée de querelles avec les agents SNEL, a résolu de payer une lampe tempête pour éclairer la nuit sa maison. Cette solution palliative ne résout en aucun cas le problème d’électricité dans son ensemble. Véronique Kibibi doit payer la facture établie forfaitairement à la fin de chaque mois, regrette-t-elle.
Par contre, au Quartier périphérique de Katambwa, dans la cité au Sud de Kalemie, l’électricité de la SNEL est distribuée sur un calendrier qui n’enchante pas des abonnés.
Laurent MBESHI KAMACHALA, responsable d’un hôtel, se plaint du délestage auquel est soumis depuis plusieurs mois tout son quartier. L’hôtelier de Katambwa indique que les moyens de communications des habitants sont limités dans le secteur. Les téléphones portables demandent des recharges et les produits pharmaceutiques qui obligent une conservation dans des frigos ne tardent pas de se détruire pour des populations qui ont des problèmes de santé.
Sur la liste des abonnés mécontents, il se trouve le quartier lacustre de Kamkolobondo plongé dans le noir bientôt deux ans. Un transformateur tombé en panne, explique-t-on à la SNEL, n’a pas encore été remplacé.
Il y a quelques années les autorités civiles avaient constitué à l’époque de la rébellion une commission de contrôle pour aider la SNEL à lutter contre le branchement clandestin. Le résultat de cette opération musclée est telle que certains poteaux sont restés fixés sans câbles par-ci par-là et d’autres par contre ont vite retrouvé leurs câbles sur la ville et toute la cité de Kalemie; le courant électrique est toujours présent dans des maisons apparemment privées d’électricité.
Willy KILONGE, un habitant de 3 Coins dans la Cité de Kalemie, montre du doigt, une main agissante des inciviques qui jouissent d’une complicité des agents de la société d’électricité.
Le Chef de District de la SNEL, Alphonse Kitambala, nouvellement installé à Kalemie, réagit pour sa part que la société d’électricité est aujourd’hui confrontée à des multiples difficultés matérielles. Le chef de district entend aller lentement dans la recherche des solutions sur l’ensemble des problèmes de production, d’approvisionnement et de fourniture d’électricité que rencontre la ville de Kalemie.
L’outil de production du courant électrique devenu vétuste et les installations sans pièces de rechange restent autant de facteurs qui ne favorisent pas la production et la fourniture assurée de l’électricité à Kalemie, a conclu le sententiaire Mulemo.
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