A Kalemie, la campagne électorale reste toujours palpitante. Pour preuve, ils sont, pour tout le District du Tanganyika, 411 candidats face à 1.248.900 électeurs. Tous ces candidats doivent se disputer pour conquérir 19 sièges de députés nationaux. A Kalemie, par contre, c’est la centaine des candidats qui doivent batailler pour les quatre sièges.
Sur l’artère principale Lumumba, les affiches de toutes les dimensions, les banderoles de toutes les couleurs, sont visibles les unes comme les autres sur la voie ou parfois collées aux murs de maisons de commerce.
En dehors de tous ces moyens, certains partisans recourent aux mégaphones battant campagne et sillonnant les différents quartiers même tard dans la nuit appelant les populations à voter pour leur candidat préféré. D’autres disposant de gros moyens recourent aux équipements musicaux montés abord de véhiculent qui arraisonnent les quartiers entiers aux bruits assourdissants. Et tout le monde supporte.
Les autres candidats observent jusqu’à présent un profil bas. Surtout les plus avisés comme les anciens députés sortants. Ils en savent quelque chose sur la campagne électorale.
Depuis le lancement de la campagne, la ville de Kalemie a enregistré un seul meeting populaire. Celui tenu par le candidat sénateur, Floribert Luhonge Kabinda à la Place de 4 Coins de la cité de Kalemie. Beaucoup de candidats se disent coincés. Les fonds pour battre campagne tardent à venir pour les uns ou les matériels de campgne sont bloqués à Lubumbashi faute de moyens de transport aériens, affirment les autres.
Le comportement des habitants face à l’événement ne se passe pas sans irriter certains jeunes même si aucun incident pouvant faire basculer l’atmosphère électorale dans la violence n’est jusque-là signalé. KYUNGU Lepetit , un jeune de la cité, ne réalise pas qu’il y ait parmi les gens, ceux qui déchirent, arrachent ou endommagent les affiches de candidats.
Le Territoire de Kalemie compte 116 candidats qui sollicitent parmi les 244.530 électeurs leur voie pour occuper les quatre sièges à la députation nationale. La bataille électorale ne fait que commencer.
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