Au Nord du Katanga, la Présidente de la Fondation Mzee Kabila a séjourné depuis jeudi soir, 10 juin à Kalemie. La sœur jumelle du chef de l’Etat congolais, Joseph KABILA, s’est fait enrôler vendredi matin dans le centre d’inscription des électeurs de Mwangaza, un quartier périphérique à l’ouest de Kalemie.Jeannette Kabila a été accompagnée par l’Ambassadeur Théodore MUGALU, directeur de la maison civile du chef de l’Etat. Elle a saisi l’opportunité pour visiter un certain nombre de chantiers initiés par le gouvernement provincial à Kalemie. C’est le cas notamment de l’école du Cinquantenaire, l’Institut Lubuye, la Regideso, le Port de Kalemie, l'hôpital général de référence.
La Présidente de la Fondation Mzee Kabila s’est rendue aussi aux sièges des associations fé,inines de défense des droits de la femme au Tanganyika, à savoir : le Réseau Action Femme (RAF) et le Réseau des Femmes du Tanganyika (REFETANG). Rien n'a filtré des rencontres avec les femmes de Tanganyika.
Toutefois, au cours d’un point de presse tenu quelques heures avant son retour à Kinshasa au deuxsième jour de sa visite à Kalemie, Jeannette KABILA a déclaré, répondant à une question sur les droits de femmes déplacées victimes de violences sexuelles perpétrées par les membres présumés FDLR au Nord Katanga, qu’il est vrai que toutes ces femmes ont été victimes de violences sexuelles mais il ne faut pas les victimiser davantage. Il nous faut aujourd’hui les aider tout en excluant de notre comportement le fait de les identifier parmi les populations. Ce qui leur est arrivé, en tant que femme, est difficile à enlever dans leur esprit et dans le nôtre. Je ne pense pas qu’il soit aujourd’hui intéressant que la société garde des images, des étiquettes qui les classent parmi les autres femmes. Il nous faut à présent étudier les mécanismes pour les aider à vivre en paix en tachant de les faire oublier les plaies qu’elles portent dans leurs cœurs, a-t-elle estimé.
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