Il suffit d'un simple regard dans un miroir naturel pour visiter une piscine qu'un étang a créée non loin de Nyunzu, à 180 km sur la voie ferrée à l'Ouest de Kalemie, pour se rendre compte de la beauté pleine de splendeur que la nature offre aux visiteurs.
vendredi 28 novembre 2008
jeudi 27 novembre 2008
KALEMIE:PLAINTES DE PAYSANS
Au Nord Katanga, imposition des taxes du service de l’environnement aux paysans de village de Katibili et environs à 15 Km au Nord de Kalemie. Les paysans se plaignent de la perception des taxes perçues sans quittance. Des montants allant de 10 mille à 25 mille francs congolais sont imposés aux paysans. Le service de l’environnement appelle les cultivateurs à se conformer au nouveau code forestier.
A en croire les témoignages recueillis auprès des paysans, l’imposition des taxes a débuté avec la saison culturale dans le secteur de Katibili sur l’axe Tanganyika dans le Territoire de Kalemie. Les taxes ciblent depuis septembre la masse paysanne. Cette masse se dit d’ailleurs exercer des activités champêtres dans des régions autorisées pour l’agriculture. Georges MBUYU, un activiste des droits de l’homme et Président de l’Ong (VMI), Voix des Minorités Indigènes, connait bien la situation sur le terrain. Georges Mbuyu dit qu’en République Démocratique du Congo, il y a des forêts classées, des forêts protégées et des forêts réservées aux paysans pour leurs activités champêtres. Cette dernière catégorie de forets concerne les paysans de la région. Grace aux forets réservées aux cultivateurs, les paysans se permettent de tirer leurs moyens de substance, conclut-il.
Beaucoup de témoins dénoncent au cours des opérations de perception des taxes le comportement pas très catholique des agents percepteurs des taxes de l’environnement. Vénance MUZUNGU, un cultivateur d’environ 35 ans du village de Katibili, se dit prêt à payer les taxes. Venance avait payés les taxes mais il regrette qu’il ait subi un mauvais traitement. Il indique que l’agent de l’environnement accompagné par un policier l’avait fait ligoter contre un arbre et puis fait flageller par la suite pour arracher son consentement à payer les taxes.
Le district du Tanganyika se trouve dans une région de savane boisée bien qu’il y ait par-ci par-là des régions accidentées comme celles de Kalemie et Moba, des régions beaucoup plus proches du lac Tanganyika qui conservent de gros arbres. C’est vrai qu’il existe une forêt tout de même dans la partie du Nord, dans le secteur de Kabimba, à 60 km de Kalemie. C’est dire que le district n’est pas couvert dans son ensemble par une forêt comme celle qu’on trouve de part et d’autre de la forêt équatoriale. C’est sur cet aspect quelque peu géographique que les paysans fondent leur jugement. MILAMBO KILANDWA, un chef de localité, se plaint de son côté d’avoie été soumis au payement de 15 mille francs congolais pour avoir coupé trois arbres et cultivé dans un champ hérité de ses propres grands-parents.
Tout prête à confusion dans la perception des taxes de l’environnement, s’est exclamé Georges MBUYU des VMI. Les paysans déplorent que le service de l’environnement confonde les exploitants forestiers que l’on trouve dans la partie des forêts équatoriales des simples cultivateurs de la région. Le Président des VMI s’insurge lui aussi surtout contre les manières fortes utilisées dans la perception de ces taxes. Georges MBUYU de Voix des Minorités Indigènes fait savoir que pour cultiver il faut nécessairement avoir une autorisation de l’environnement, même pour abattre un arbre dans un champ il faudrait un permis d’exploitation, pour couper les bois de chauffage pour l’utilisation domestique, il faut un permis ; voila autant des questions auxquelles les paysans ne savent pas trouver des questions. A ces questions, les paysans doivent défalquer des sommes colossales qui varient entre 10 mille et 50 mille francs congolais. Les moyens de substance élémentaires manquent aux paysans parce qu’ils ne savent pas travailler la terre, souligne Georges MBUYU.
Quelles que soient les plaintes des paysans, le ton est à la fermeté du côté de la Division de l’environnement au district du Tanganyika. Les paysans doivent se conformer au nouveau code forestier, a déclaré Lomami André, Technicien chargé de l’environnement. A cet effet, il indique que le taux du document tenant lieu de quittance varie entre 50 et 100 dollars américains. Ce qui parait pour des nombreux observateurs sur place un montant exorbitant pour une population qui vit en dessous d’un dollar par jour.
A en croire les témoignages recueillis auprès des paysans, l’imposition des taxes a débuté avec la saison culturale dans le secteur de Katibili sur l’axe Tanganyika dans le Territoire de Kalemie. Les taxes ciblent depuis septembre la masse paysanne. Cette masse se dit d’ailleurs exercer des activités champêtres dans des régions autorisées pour l’agriculture. Georges MBUYU, un activiste des droits de l’homme et Président de l’Ong (VMI), Voix des Minorités Indigènes, connait bien la situation sur le terrain. Georges Mbuyu dit qu’en République Démocratique du Congo, il y a des forêts classées, des forêts protégées et des forêts réservées aux paysans pour leurs activités champêtres. Cette dernière catégorie de forets concerne les paysans de la région. Grace aux forets réservées aux cultivateurs, les paysans se permettent de tirer leurs moyens de substance, conclut-il.
Beaucoup de témoins dénoncent au cours des opérations de perception des taxes le comportement pas très catholique des agents percepteurs des taxes de l’environnement. Vénance MUZUNGU, un cultivateur d’environ 35 ans du village de Katibili, se dit prêt à payer les taxes. Venance avait payés les taxes mais il regrette qu’il ait subi un mauvais traitement. Il indique que l’agent de l’environnement accompagné par un policier l’avait fait ligoter contre un arbre et puis fait flageller par la suite pour arracher son consentement à payer les taxes.
Le district du Tanganyika se trouve dans une région de savane boisée bien qu’il y ait par-ci par-là des régions accidentées comme celles de Kalemie et Moba, des régions beaucoup plus proches du lac Tanganyika qui conservent de gros arbres. C’est vrai qu’il existe une forêt tout de même dans la partie du Nord, dans le secteur de Kabimba, à 60 km de Kalemie. C’est dire que le district n’est pas couvert dans son ensemble par une forêt comme celle qu’on trouve de part et d’autre de la forêt équatoriale. C’est sur cet aspect quelque peu géographique que les paysans fondent leur jugement. MILAMBO KILANDWA, un chef de localité, se plaint de son côté d’avoie été soumis au payement de 15 mille francs congolais pour avoir coupé trois arbres et cultivé dans un champ hérité de ses propres grands-parents.
Tout prête à confusion dans la perception des taxes de l’environnement, s’est exclamé Georges MBUYU des VMI. Les paysans déplorent que le service de l’environnement confonde les exploitants forestiers que l’on trouve dans la partie des forêts équatoriales des simples cultivateurs de la région. Le Président des VMI s’insurge lui aussi surtout contre les manières fortes utilisées dans la perception de ces taxes. Georges MBUYU de Voix des Minorités Indigènes fait savoir que pour cultiver il faut nécessairement avoir une autorisation de l’environnement, même pour abattre un arbre dans un champ il faudrait un permis d’exploitation, pour couper les bois de chauffage pour l’utilisation domestique, il faut un permis ; voila autant des questions auxquelles les paysans ne savent pas trouver des questions. A ces questions, les paysans doivent défalquer des sommes colossales qui varient entre 10 mille et 50 mille francs congolais. Les moyens de substance élémentaires manquent aux paysans parce qu’ils ne savent pas travailler la terre, souligne Georges MBUYU.
Quelles que soient les plaintes des paysans, le ton est à la fermeté du côté de la Division de l’environnement au district du Tanganyika. Les paysans doivent se conformer au nouveau code forestier, a déclaré Lomami André, Technicien chargé de l’environnement. A cet effet, il indique que le taux du document tenant lieu de quittance varie entre 50 et 100 dollars américains. Ce qui parait pour des nombreux observateurs sur place un montant exorbitant pour une population qui vit en dessous d’un dollar par jour.
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