dimanche 31 octobre 2010

KALEMIE:CLOTURE D'UN ATELIER SUR LA DISSEMINATION DES DONNEES STATISTIQUES SCOLAIRES

La marche de l'école à Kalemie pour former quel type de dirigeants?

L'assistance de l'Unicef dans le secteur de l'enseignement a permis à la Division de l'EPSP-Katanga 3 de réaliser au cours de trois dernières années des objectifs de l'éducation entre autres, l'admission des centaines d'enfants filles à l'école dans les mileux urbains même si un effort reste à déployer dans les mileux ruraux, l'augmentation des enfants d'âge scolaire dans les différents établissements d'enseignement primaire et la fourniture des objects classiques et autres matériels didactiques.Sur la photo, le Commissaire de District du Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoy, reçoit un don symbolique de l'appui en kits scolaires de l'UNICEF des mains de Mme Mariette KAVALAMI, Chef de bureau de l'Unicef-Kalemie.



A Kalemie, la clôture en début du week-end de l’atelier sur la dissémination des données statistiques scolaires et la réflexion sur les stratégies de revitalisation du secteur éducationnel de l’EPSP (Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel) KATANGA III reste à la une de l’actualité dans cette partie du Nord Katanga. Cette rencontre a regroupé pendant trois jours six chefs de Sous-divisions et autres directeurs de Kalemie.

L’atelier de St Albert s’est fixé comme objectif de partager avec les utilisateurs les résultats de la collecte des données statistiques de l’éducation en 2010, au niveau préscolaire et scolaire, dans l’ensemble de la Division de l’EPSP KATANGA 3 afin de recueillir les avis et commentaires des responsables locaux. L’opportunité offerte aux différents acteurs de l’éducation de District du Tanganyika de réfléchir sur la situation de l’éducation et de faire à la fois des propositions de revitalisation dudit secteur en s’appuyant sur les acquis existants et les potentialités à l’échelon du district et à l'échelon local. Les assises de St Albert ont permis de réfléchir sur la situation de l’éducation et de faire les propositions de revitalisation au sein de l’enseignement. Ensuite, l’atelier a été une occasion de familiariser les responsables locaux avec certains outils d’analyse et de planification du secteur éducationnel.
En d’autres termes permettre aux responsables et dirigeants scolaires d’évaluer le moment opportun le maintien ou la déperdition des élèves inscrits dans les différentes écoles organisées.

Les participants à cet atelier ont eu l’occasion de savoir que certains responsables d’écoles arrivent parfois à établir des statistiques ne reflétant pas la réalité du terrain. En d’autres termes, les effectifs scolaires transmis aux différents bureaux de Sous-division de l’EPSP Katanga III au District du Tanganyika arrivent d’être truqués de ceux fournis à l’Unicef. Et cela à des fins inavouées, ont souligné les différents orateurs. Une situation qui, aux yeux des responsables de bureaux de sous-divisions de l’EPSP, complique la réalisation des travaux de statistiques. C’est-a-dire, évaluer le taux de la fréquentation scolaire, celui de la parité entre filles et garçons, et de la déperdition scolaire ou des abandons et (pourquoi ?) ; bref, le taux net de la scolarisation dans la Division de l’EPSP KATANGA III après les différentes campagnes menées dans le milieu pour la scolarisation des enfants afin de répondre aux OMD (objectifs du millénaire de développement).
Au cours de ces assises, les participants ont à la fois collecté, partagé et validé les données statistiques durant l’année scolaire 2010, analysé la situation de l’éducation au niveau du district et formulé les orientations stratégiques en vue d’ameliorer la qualité de l’enseignement dans la région.

Parmi les réactions enregistrées au cours de la session, Mariette KAVALAMI, chef de Bureau Unicef Kalemie, a quant à elle réalisé que cette réflexion intervient à une période où la RDC est entrain de consolider la décentralisation et la mise en place de ses institutions ; une période où la communauté internationale se mobilise pour accompagner le pays dans un vaste processus de développement, a-t-elle indiqué.

Les conclusions arrêtées au cours de cet atelier ayant bénéficié d’un financement de l’UNICEF, Fond des Nations Unies pour l’Enfance, doivent faciliter les partenaires traditionnels de l’éducation à mener le plaidoyer de haut niveau mais aussi à mieux mobiliser les communautés locales pour la révitalisation de l’éducation dans le District du Tanganyika.

samedi 30 octobre 2010

KALEMIE : DES PARENTS REFRACTAIRES A LA VACCINATION CONTRE LA POLIO

Les enfants ont droit à la protection, à la vie et à tous les autres droits universaires. Les parents doivent regarder dans le même sens que leurs enfants pour empêcher la circulation de virus de poliomyélite au Nord katanga, a déclaré le Commissaire de District du Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoie, devant les chefs de quartiers et d'autres prestataires engagés dans la lutte contre la polio au Tanganyika.

A Kalemie, le Programme Elargi de Vaccination(PEV), Antenne de Kalemie, double des stratégies pour sensibiliser les parents réfractaires à la vaccination contre la poliomyélite au Nord Katanga. Le constat que fait le médecin chef d’antenne intervient au deuxième jour de la campagne. La deuxième phase de la campagne de lutte amorcée depuis jeudi, 28 octobre, contre la poliomyélite a été lancée au quartier périphérique de Kamkolobondo. Cette campagne cible environ 460.000 enfants de 0 à 5 ans.
A cet effet, 11 zones de santé ont entamé leurs activités de vaccinations avec tous les intrants nécessaires. Le Commissaire de district du Tanganyika a organisé la veille de la campagne une séance de sensibilisation des chefs de quartiers, des pairs éducateurs, des hommes d’Eglises et d’autres services techniques paraétatiques pour obtenir leur implication dans la réussite de la campagne.
La première phase ne s’était pas passée sans problèmes même si l’ensemble des opérations a connu un franc succès, a affirmé le Médecin Chef d’antenne PEV. Les prestataires ont au cours de la séance d’évaluation fait état d’un certain nombre des cas de résistance des parents à la vaccination de leurs enfants contre la polio. Parlant des cas de résistance face à la vaccination, le Médecin Chef d’Antenne PEV avance plusieurs raisons pour comprendre le comportement des parents réfractaires. Le Dr Colar Madika explique que cette résistance est premièrement liée aux convictions religieuses d’une franche partie des parents. Les parents disent que les enfants meurent d’anémie, de paludisme et font la diarrhée à cause du vaccin. Ce qui est faux, rétorque le médecin responsable du PEV au Tanganyika. Ensuite, les parents ne sentent pas aussi la même mobilisation que la communauté accorde au cas de poliomyélite à d’autres maladies dans le milieu. Certains parents vont jusqu’à accuser la vaccination d’être à la base de la diarrhée, de l’anémie. Pour tous les cas, le Dr Colar Madika parle de manque d’informations et de connaissances sur l’épidémie de poliomyélite.
A cet effet, le médecin chef d’antenne PEV appelle la communauté à la prise de conscience sur les conséquences de la poliomyélite sur la vie des enfants.
La survenue de l’anémie, la survenue du paludisme, la survenue de la diarrhée ; toutes ces maladies n’ont rien avoir avec la vaccination, a fait observer le Dr Colar. La vaccination protège les enfants. L’anémie est liée au paludisme et non à la vaccination. La diarrhée enregistrée fréquemment dans cette zone endémo-épidémique de Kalemie est due aux germes de cholera sévissant dans le milieu. Le paludisme et le cholera constituent la série des maladies plus létales dont la mortalité est bien franche, note le médecin chef d’antenne.
Par rapport à la poliomyélite, une maladie jugée comme un problème d’ordre international, l’objectif consiste à arrêter la circulation du virus. Non seulement la polio rend infirme la personne toute sa vie mais elle tue aussi. Ce que les parents doivent comprendre. Un seul cas de virus sauvage de poliomyélite signalé à Kalemie doit être perçu comme un danger qui inquiète le monde médical. Ce cas doit être traité et suivi avec beaucoup de sérieux médical. Un cas qui incite une réaction médicale appropriée.
Les activités de sensibilisation et d’éducation ayant été mises en œuvre, plusieurs canaux de sensibilisation activés et utilisés dans la communauté, beaucoup de parents doivent être vite alignés sur la vaccination ; a espéré le Dr Colar MADIKA au bout de la campagne.

vendredi 29 octobre 2010

MAYI-BARIDI : 17 BLESSES DANS UN DERAILLEMENT DE TRAIN DE LA SNCC

Les conditions de voyage par train de la SNCC sont souvent difficiles voire inhumaines. Les passagers vayagent au dessus des wagons; ce qui rend parfois aussi defiicile d'établir de bilan lorsque les wagons abandonnent la voie et finissent leur course couchés sur les vayaheurs.

A Mayi-Baridi, une localité située 26 km à l’Est de Nyunzu, 17 blessés dont 4 dans un état critique viennent d’être enregistrés ce vendredi autour de 13 heures locales dans un déraillement de train marchandises de la SNCC, Société Nationale des Chemins de fer du Congo. La vétusté des matériels, le manque d’entretien de la voie et l’état de la voie ensablée par les dernières pluies s’étant abattues dans la région serait à l’origine de cet accident ferroviaire survenu à 500 m de la gare de Mayi-Baridi, constatent les témoins sur place. Un précédent déraillement de train a causé au même endroit presque la mort de trois personnes et fait une dizaine d’autres blessés graves.

KALEMIE : VODACOM-CONGO PROMET DESORMAIS UN SERVICE DE QUALITE

Le Directeur provincial de Vodacom-Congo, René Manzambo, a animé une conférence de presse promettant désormais un service de qualité après des mois de perturbations à la population de Kalemie.
L'un des trois revendeurs des produits de Vodacom présentant un vélo reçu en prix de bons distributeurs.

A Kalemie, le réseau des téléphonies cellulaires Vodacom-Congo a promis un service de qualité à ses abonnés. Voilà ce qui ressort de la conférence de presse de Vodacom-Congo tenue en mi-journée de jeudi, 28 octobre 2010, à la Procure de Christ-roi. Cette conférence est une grande première depuis l’installation de Vodacom à Kalemie en 2003.
Cela fait exactement 7 ans que le réseau de Vodacom-Congo offre ses services et mène des activités de téléphonies au Nord du Katanga sans qu’une seule séance d’explication à la population ne soit médiatisée. Pour plus de précision, le premier site Vodacom-Congo est opérationnel depuis le 18 août 2003 à Kalemie. Le lancement de ce site a ouvert 3 ans après, soit en 2007, la voie aux mêmes services Vodacom-Congo à Kabalo, Kongolo, Moba et Nyunzu. En 2008, la ville de Kamina se trouvant au Sud de Kalemie à plus de 700 km a été désenclavée à son tour. Ce qui a permis à Vodacom-Con d’assurer à partir de cette année-là une couverture totale du Tanganyika au réseau cellulaire.
Le Directeur provincial de Vodacom-Congo en mission à Kalemie a tenu en personne cette conférence à la Procure de Christ-Roi. René MONZAMBE en a profité pour expliquer à la population les causes ayant provoqué ces derniers mois de fortes perturbations du réseau Vodacom. Le nombre de sites existants par rapport au nombre d’abonnés, les problèmes techniques aujourd’hui améliorés et renforcés et la crise économique mondiale ayant secoué l’entreprise ; tous ces motifs ont largement contribué aux diverses perturbations que les abonnés ont pu rencontrer, a précisé le Directeur René Monzambe. Un troisième site récemment monté à Kalemie vient d’être mis en service pour améliorer la qualité des services offerts aux abonnés, a indiqué le même interlocuteur.
Différentes questions relatives à la qualité des services, aux portables mis en vente sur le marché et d’autres questions d’intérêt général comme l’absence des actions sociales Vodacom à Kalemie ont attiré l’attention des journalistes. Précisons tout de même que le directeur provincial de Vodacom-Congo a indiqué à l’occasion que Kalemie est la 4e ville du Katanga après Lubumbashi, Kolwezi et Likasi et la 10e ville en RD CONGO en termes de chiffres d’affaires réalisées par Vodacom-Congo.
Vodacom a remis trois vélos à trois distributeurs ayant excellé dans la revente de produits Vodacom et promis fermement des téléphones fixes à sept radios communautaires fonctionnelles à Kalemie.

KALEMIE:UNE FEMME BLESSEE PAR BALLE A SUCCOMBE DE SES BLESSURES

La cité de Kalemie rayonnant au bord du lac Tanganyika.

Au Nord du Katanga, une femme de plus de 50 ans blessée par balle au Quartier Luchimba vient la nuit de jeudi à vendredi, 29 octobre 2010, de succomber de ses blessures à l’Hôpital Général de Référence de Kalemie. Les témoins sur place parlent d’une victime abattue par balle par son locataire, un élément des FARDC, aujourd'hui en fuite. Cet élément que recherche aussitôt l’Auditorat Militaire Garnison de Kalemie a accusé la victime de sorcellerie avant de l'abattre sur base de révélations obtenues à une chambre de prière sur la mort de son épouse morte quelques heures auparavant, indique la même source. Deux corps de femmes gisent dans la parcelle en attendant l’enterrement.

mardi 19 octobre 2010

KALEMIE:L'INTERSYNDICAL DE L'EPSP-KATANGA 3 APPELLE LES ENSEIGNANTS A LA GREVE


L'Intersyndical des enseignants décide de supprimer la perception des frais d'appoint provenant des parents d'élèves et appelle le gouvernement central à prendre ses responsabilités dans la prise en charge des enseignants et autres fonctionnaires de l'Etat.

A Kalemie, l’Intersyndical des Enseignants de l’EPSP-Katanga 3 menace d’aller en grève à partir de ce mercredi, 20 octobre dans les toutes les écoles de l’enseignement primaire. La menace des enseignants étant prise au sérieux par les autorités de district du Tanganyika, une réunion regroupant les responsables de la division de l’EPSP, Enseignement primaire, secondaire et professionnel, de Katanga 3 s’est tenue ce mardi, 19 octobre, en séance extraordinaire au cabinet du commissaire de district, Maurice Kyoni Ngoie.
C’est la copie de la lettre de l’Intersyndical des Enseignants datée du 16 octobre en cours adressée à Mme la Ministre Provinciale de l’Education à Lubumbashi avec de nombreuses copies réservées aux ministères de la tutelle qui vient motiver la tenue dans la matinée de la réunion extraordinaire du Commissaire de district du Tanganyika avec les responsables de l’EPSP-Katanga 3.
Les termes propres de la lettre appuyée par 155 signatures des membres de l’Intersyndical de secteurs confondus réunis samedi, 16 octobre, en assemblée générale à l’Ecole Primaire Maendeleo de Kalemie, les membres se sont fixés l’objectif d’analyser, critiquer et suggérer sur l’uniformisation, et, sur l’impact de gratuité de l’enseignement primaire des classes de 1e, 2e et 3e années. L’assemblée a décidé de résilier le Protocole d’Accord sur les frais d’appoint (Entendre ici par les différents frais ponctuels, la prime mensuelle des enseignants provenant de la contribution des parents) pour l’année 2010-2011. L’Intersyndical exige le respect de la date de payement le 20 de chaque mois tel que prévu par la Législation Congolaise en la matière ; que le traitement accordé aux écoles primaires de Kinshasa et de Lubumbashi soit le même en application dans l’arrière-pays ; car, pour l’Intersyndical, l’enseignement est national.
Et étant donné que les mesures d’accompagnement de la gratuité de l’enseignement au primaire ne sont pas encore définies, les enseignants sollicitent au gouvernement provincial que les dites mesures leur parviennent dans un meilleur délai pour éclairer leur opinion.
Enfin, et ils recommandent la levée urgente des mesures disciplinaires infligées gratuitement aux chefs d’établissements pour avoir perçu 100 FC par élève allouée à la formation et 50 FC par enfant de la Promotion Scolaire ; ceci en application de l’esprit de l’Arrêté du Gouverneur de la Province du Katanga du 25 août alors que la décision du chef de l’Etat est intervenue le 30 aout.
Les autorités civile et scolaire réunies au tour du Commissaire de District du Tanganyika ont sollicité, après analyse de la lettre et de son contenu, l’indulgence de l’intersyndical de surseoir à la décision d’aller en grève pour privilégier le dialogue afin de sauver l’année scolaire qui ne fait que commencer. Les participants ont aussi recommandé au Chef de division de l’EPSP-Katanga, Laurent Kibondo, de convoquer une réunion d’urgence avec l’intersyndical afin de tabler sur la situation profitant de la mission du Conseiller du ministre de l’Education à Kalemie pour permettre à l’intersyndical de présenter son cahier de charges. Quant à la mesure frappant les directeurs d’école ayant auparavant perçu les frais avant que le Chef de l’Etat ait annoncé sa décision sur la gratuite de l’enseignement, les participants ont une fois de plus recommandé le chef de division de l’EPSP-Katanga de clôturer les dossiers.

L’arrêt des cours qui touche toutes les écoles publiques et les autres écoles non encore budgétisées ne concerne pas le secteur privé.

KONGOLO:L'EAU CESSE DE COULER AUX ROBINETS

La station de capatage d'eau à Kongolo cesse de tourner sur le fleuve Congo.

A Kongolo, 350 km sur la voie ferrée à l’Ouest de Kalemie, la population est confrontée à la pénurie d’eau potable depuis bientôt deux semaines. Une panne du groupe électrogène de la Regideso est la cause de cette situation. Conséquences immédiates : les femmes ménagères et les jeunes filles se bousculent devant la borne-fontaine de l’Hôpital général de référence. Ce côté-là, les choses ne sont pas non plus gratuites. Un bidon de 20 litres d’eau est obtenu moyennant 50 francs congolais.
C’est pour la deuxième fois en l’espace d’un mois que le groupe électrogène de la Regideso tombe en panne. Le Chef de station de la Regideso, Kimboko Mulongo, rapporte que des mécaniciens sont venus le mois dernier de Lubumbashi pour le dépannage. Une fois de plus, Kongolo attend de recevoir ces techniciens pour procéder aux memes travaux de dépannage.
Sur place à Kongolo, de longues files de ménagères se forment depuis deux semaines devant la borne-fontaine de l’hôpital général de référence. Un bidon de 20 litres d’eau se vend à 50 francs congolais dans une ambiance de disputes commençant à lasser l’autorité médicale. Le Dr Patrick Tchey rappelle que la borne-fontaine a été érigée pour couvrir les seuls besoins de l’hôpital général de Kongolo. Pour les ménagères qui ne savent pas patienter pendant plusieurs heures devant la borne-fontaine, elles se rabattent sur l’eau brute du fleuve Lualaba. Kongolo est une localité où le cholera et d’autres maladies d’origine hydrique sont récurrents.

dimanche 17 octobre 2010

KALEMIE:L'UNICEF LANCE LA CAMPAGNE DE LAVAGE DES MAINS

L'enseignement par l'exemple est une méthode venant d'en faut: le chef de Sous-Division de l'EPSP, Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Alphonse NYEMBO, prêche par l'exemble devant des centaines d'élèves de l'Ecole Primaire Bakita sur le lavage des mains.

Les enfants doivent apprendre sur l'hygiène dès leur tendre enfance.


A Kalemie, l’UNICEF a procédé jeudi, 14 octobre, au lancement de la Campagne de Lavage des Mains parmi les populations actives de la ville. L’action a ciblé des centaines d’élèves, en majorité des filles, regroupées au sein de l’Ecole Primaire Bakita dans le centre ville de Kalemie. La cérémonie a regroupé les autorités civiles de District du Tanganyika et les responsables scolaires de l’Enseignement Primaire, Secondaire, Professionnel - Katanga 3 dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Bakita.
La cérémonie du lancement de la Campagne de ‘’ Lavage des mains’’ a regroupé les autorités de district du Tanganyika et les responsables scolaires pour accorder de l’importance à l’événement. Premièrement parce que Kalemie fait partie des zones endémiques à l’épidémie de cholera et d’autres maladies d’origine hydrique comme la diarrhée. Des maladies ayant déjà provoqué la mort des dizaines de personnes dans la région. Et pour illustrer ce tableau, plus de 200 malades de cholera viennent d’être enregistrés à l’Hôpital Général de Réference de Kalemie. Des dizaines d’autres n’ont pas survenu à la maladie pour l’unique mois de septembre. Ensuite, cette activité de lavage des mains entre dans le cadre à la fois de la réalisation du Programme, ‘’ Village assaini et Ecole assainie’’, et les programmes d’urgences de lutte contre les maladies hydriques ; programmes initiés par l’UNICEF en partenariat avec le gouvernement national congolais. Enfin, la cérémonie est tombée exactement le jeudi, 15 octobre, la Journée que la communauté internationale décrète pour une Journée de Lavage des Mains.
L’UNICEF a ciblé les enfants de l’Ecole Primaire Bakita construite au cœur de la ville de Kalemie parce qu’une école abritant des milliers d’enfants en majorité des filles pour lancer cette campagne. Des saynètes jouées par des enfants du primaire appelant d’autres enfants à améliorer l’hygiène des mains et d’autres démonstrations interprétées par les membres de l’ong locale ‘’MAMA UZIMA ‘’; tout a servi de support pédagogique comme moyen simple et moins coûteux pour appeler la communauté locale à participer à la diminution des maladies de mains sales. Les démonstrations de lavage efficace des mains pour limiter la propagation des maladies par les mains ont attiré l’attention des participants surtout les enfants.
Les enfants qui n’ont pas manqué de retenir de retenir les notions fondamentales à savoir:
- Le lavage correct des mains en se frottant en profondeur les mains (avec du savon, un produit nettoyant ou de la cendre) au moins 20 secondes peut bien prévenir des maladies qui tuent des millions d’enfants chaque année. Des chiffres qu’avance l’Unicef à ce sujet.
- Rincer les mains dans l’eau propre qui coule !
- Se laver les mains uniquement avec de l’eau ne suffit pas !
- Les moments critiques pour se laver les mains avec du savon sont :
. Après avoir utilisé la latrine
. Avant de manger
. Avant de manipuler des aliments
. Après avoir essuyé un enfant ou échangé ses couches…
Bref, l’usage pratique du savon, de la cendre, du citron à défaut de tout, est pour les enfants comme pour tout le monde, un moyen très simple pour éviter les microbes pourtant petits mais très dangereux. Les intervenants à cette cérémonie ont fait appel aux enfants à ne pas utiliser un même essuie-main en famille, à prendre un repas chaud et boire chaud, à laver les fruits avant de pouvoir les consommer.
Deux slogans ont pu être lancés en même temps au cours de cette cérémonie de lancement de campagne, à savoir :
- Mains propres, zéro microbe
- Le lavage des mains, le moyen le moins cher pour éviter des maladies.

jeudi 14 octobre 2010

VILLAGE D'AMISI:UNE TORNADE FAIT UN MORT ET 26 ECOLIERS BLESSES

Le bâtiment scolaire de l'Ecole primaire Mugonda mis à genoux après le passage de la tornade au village d'Amisi à 25 km au Nord de Kalemie.

Au Nord du Katanga, une tornade a fait, vers 11h15 du mercredi 13 octobre 2010, 27 écoliers blessés dont quatre dans un état grave au village d’Amisi à 25 km sur la route de Bendera au Nord de Kalemie. La toiture de l’Ecole Primaire Mugonda a été emportée et les murs écroulés. Les dégâts matériels restent importants : tout le bâtiment scolaire est par terre.

L’ambulance de l’Hôpital Général de Réference de Kalemie a effectué trois rotations de Kalemie au village d’Amisi pour évacuer les blessés. 27 écoliers blessés ont entamé immédiatement un traitement d’urgence à l’Hôpital de Kalemie. Quatre d’entre les écoliers sont sévèrement atteints. D’autres blessés légers sont restés au village. La tornade a surpris les enfants en pleine séance des cours. Le Dr KENGA, responsable du pavillon de chirurgie à l’hôpital général, parle d’une prise en charge assurée mais avec les moyens de bords. D’autres examens cliniques et de radiographies sont prévus pour établir un diagnostic complet sur l’état des enfants. L’un des enfants blessés n’ayant pas survécu des ses blessures a succombé la nuit ; ce qui porte à un mort et 26 blessés.

Sur le lieu de la catastrophe, le spectacle est désolant. Les murs de toutes les classes de l’école se sont écroulés après le passage de vent violent. La toiture de l’école construite en 2006 en briques cuites par l’Ong IFESH a été emportée et jetée à plus de 30 m du bâtiment scolaire. Dans leur écroulement, les murs se sont effondrés sur les enfants ; ce qui a alourdi davantage le bilan de la catastrophe. Une chapelle de la communauté Ngarengaze n’a pas échappé au sinistre. La toiture de l’église emportée n’a pas fait non plus de victimes.

Le directeur d’école appelle les autorités gouvernementales et les agences humanitaires à l’aide d’urgence. Laurent KILUPULA indique que l’école ayant admis cette année 350 écoliers a tout perdu de son patrimoine. Documents pédagogiques et administratifs de l’école sont abimés et tout est à reconstituer.

Les autorités de District du Tanganyika se mobilisent pour apporter les premiers secours aux enfants victimes de la catastrophe naturelle d’Amisi. Le Commissaire Maurice Kyoni Ngoie a, de son côté, remis dans la matinée de jeudi une somme de 100 mille FC, l’équivalent d’environ 100 dollars américains, comme contribution modeste pour l’achat des médicaments. Par ailleurs, quatre enfants se trouvant dans un état critique doivent être évacués vers Lubumbashi, le chef-lieu de la Province du Katanga, accompagnés d’un médecin et de leurs parents, a indiqué l'autorité de district.

KALEMIE:LES DEMOBILISES REVENDIQUENT DE KITS DE REINSERTION

A Kalemie, les ex-combattants ont organisé lundi, 11 octobre 2010, une manifestation devant les bureaux de la Caritas Développement pour revendiquer des kits de réinsertion. Des dizaines d'ex-combattants ont marché dans les rues de la ville.

Cette revendication a été suivie de jets des pierres et des casses au bureau de la Caritas Développement qui encadre le groupe des démobilisés faisant partie en 2009 des effectifs résiduels du Tanganyika. Ce groupe représente un effectif total de 1000 ex-combattants ayant bénéficié d’un encadrement de la Caritas avant leur réinsertion dans la vie communautaire. En d’autres termes, l’encadrement de la Caritas Développement a consisté en la formation générale, la formation professionnelle et la remise de kits au bout de ces activités.
A cet effet, la Caritas a organisé cette année deux vagues d’opérations dans cet encadrement. 14 structures locales ayant participé chacune à cette activité d’encadrement ont réalisé 4 filiaires : la boulangerie, la coupe et couture, la maçonnerie et la menuiserie. Ce sont des kits suivant les filiaires d’activités suivies que les ex-combattants revendiquent à l’issue de toutes les formations reçues.

La Caritas reconnaissant la revendication des ex-combattants parle d'une révendication fondée. Le Chargé des Opérations dit avoir déjà réuni l'essentiel des kits; soit 90% des kits en stock. Des kits destinés à la distribution aux démobilisés formés. Les derniers articles sont attendus dans un bref délai des fournisseurs, affirme Gilbert KATAYA.
L’UENPDDR, Unité d’Exécution du Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, bureau de Kalemie, confirmant l'information parle de manque d’impatience de la part des ex-combattants. Le Chef de bureau de l'UENPDDR, Patrick Kakudji, témoigne du stockage des articles à la Caritas, l’agent d’exécution du programme de réinsertion, et cela, selon les 4 filiaires d’activités organisées à Kalemie.

Il faut noter ici que c’est la Banque Mondiale qui finance les activités de réinsertion des ex-combattants dans le Nord Katanga. Et ce groupe résiduel que comptent aussi les éléments ex-CONADER est ainsi reparti : 454 à Kalemie, 362 à Manono, 173 à Kongolo, 132 à Moba, et 131 à Nyunzu.

KALEMIE:TRAVAUX DE NETTOYAGE DE LA TOMBE DE Janson SENDWE

Le Cimetière de Sapins de la ville de Kalemie.

A Kalemie, la mutualité de BULUBA I BUKATA ont organisé dimanche dernier, 10 octobre 2010, les travaux de nettoyage de la tombe de Janson SENDWE L’action a connu une forte participation des femmes, membres de la mutualité regroupées au Nord du Katanga.

Ils ont été des dizaines de personnes, membres de la Mutualité BULUBA I BUKATA, à réaliser les travaux de nettoyage de la tombe de feu Janson SENDWE. Cette activité entre dans le cadre des manifestations du Cinquantenaire de la RDC. Une activité qui intervient quelques jours après le 46e anniversaire de la mort de Sendwe ; lui qui est mort un certain 19 juin 1964, tué le même jour ensemble avec le Vice-président du Parti des Balubakat et l'un de ses gardes du corps par les rebelles du mouvement muleliste de l’époque.

Une petite histoire de Janson Sendwe rappelle qu’il fut le Président du Parti des Balubakat au Nord Katanga dont le siège était auparavant à Kamina et ensuite délocalisé à Kalemie. La même histoire note sur l’actif de SENDWE, un leader qui, après avoir endigué la sécession katangaise des années 60, avait beaucoup milité pour l’unité du Congo. Janson SENDWE fut parmi ceux qui s’étaient rallié au MLC de Patrice LUMUMBA avec son parti des BALUBAKAT. La communauté des Balubas du Katanga compose les ¾ de la population du Katanga. Enfin SENDWE avait à l’époque aussi joué une carte importante dans la réconciliation entre le premier président du Congo, Joseph KASA-VUBU et le premier ministre, Patrice LUMUMBA. N’eut été l’opposition de Janson SENDWE, pensent les observateurs sur place, le Katanga serait scindé et deviendrait un autre Etat à part entière. Et sur la tombe de Janson SENDWE, où il git avec deux autres compatriotes congolais, il est gravé: Janson SENDWE, Président des BALUBAKAT, mort pour la défense de l’unité du pays.

Beaucoup d’entre les participants aux travaux de nettoyage de la tombe appellent les autorités du pays à honorer la mémoire de Janson SENDWE en construisant un mausolée au Cimetière de la ville de Kalemie. Le Cimetière de Sapins – comme on l’appelle à Kalemie, est considéré comme un site touristique. D’autres personnalités comme l'Abbé Stéphane KAOZE, premier prêtre congolais; Mayani ALI, Bernard KABWE, Vénance SALUMU, tous trois députés, et d’autres notables et imminentes personnalités, reposent dans ce cimetière. Cet événement a connu aussi la participation de Félix MUKANYA ILUNGA, Chef de Division provinciale de Communication et Médias, arrivé en fin de mission de service au Nord Katanga.

En RDC, la mémoire de Janson SENDWE est autrement honorée par le baptême des édifices et des lieux publics à travers le territoire national. A titre d’exemple, le Boulevard SENDWE est baptisé à Kinshasa, l’Hôpital SENDWE est construit à Lubumbashi, un Stade de football, le Stade SENDWE, rayonne à Kalemie. Mais la tombe de SENDWE renvoyée aux oubliettes reste confondue parmi beaucoup d’autres, font savoir les participants aux travaux de nettoyage sur la tombe de Janson Sendwe.

vendredi 8 octobre 2010

KALEMIE:HAUSSE DE CAS DE TRANSFUSION SANGUINE, LES ENFANTS PREMIERS TOUCHES

A Kalemie, le Centre Transfusionnel de l’Hôpital Général de Référence observe depuis un mois une hausse de cas de transfusion sur l’ensemble de malades admis. Cette situation touche un grand nombre de malades admis à l’hôpital. Le point focal de la sécurité transfusionnelle au District du Tanganyika tire la sonnette d’alarme. Pour preuve, le Dr Jean-Marie TSHILUMBU avance les chiffres de 65 cas de transfusion sanguine enregistrés en moyenne chaque jour, en ce mois d’octobre à l’hôpital général de référence de Kalemie. De 700 cas au mois de septembre, le Centre transfusionnel s'achemine vers 1500 cas pour ce mois d’octobre. 85% des personnes les plus exposées à la transfusion sanguine, ce sont des enfants de zéro à 5 ans. Viennent ensuite les femmes enceintes avec un taux estimé à 10%.Bref, les personnes vulnérables dans la ville.
Toutefois, le point focal met en garde contre la banalisation de la transfusion sanguine dans les milieux hospitaliers et les autres structures organisées à Kalemie. Le Dr Jean-Marie TSHILUMBU préconise plutôt de s'attaquer à la racine du mal qu’est la malaria. Pour lui, la malaria étant la principale cause de l’anémie enregistrée parmi les malades, il n’est pas normal qu’un hôpital général de référence puisse faire sept cents, mille transfusions, voire même mille cinq cents transfusions. Mille cinq cents transfusions ou 700 transfusions, c’est 1500 risques d’infections des différentes maladies par le sang comme le VIH-SIDA, hépatite B, l’hépatite C, la syphilis…Parce que la transfusion est un acte médical, la meilleure transfusion, c’est celle qui a été évitée, a déclaré le Dr Jean-Marie TSHILUMBU.
C’est qu’à l’Hôpital Général de Réference de Kalemie, le problème se pose sur la prise en charge de la malaria. Parce que sur les 100% de transfusions enregistrés au Centre transfusionnel, 85% des cas concernent le paludisme avec complications d’anémie. Le centre transfusionnel note par ailleurs que les malades viennent des petites structures, des petits dispensaires ou des cellules de prières où le paludisme est souvent couvé, mal traité; une situation qui conduit à l’anémie, a fait observer le Dr Jean-Marie Tshilumbu.
Dans plusieurs cas, les malades arrivent à l’hôpital pour des solutions d’extrême urgence, rien que pour consulter un médecin, avoir une transfusion et une fois traités de cette manière-la, ils préfèrent rentrer dans les mêmes structures pullulant partout pour poursuivre leur traitement et encore très mal, note amèrement le point focal du centre transfusionnel.
Par ailleurs, le Centre Transfusionnel est aujourd’hui confronté aux nombreuses difficultés pour son fonctionnement. La banque de sang est vide, les donneurs bénévoles manquent et la prise en charge des malades pose problème, indique le Dr Jean-Marie Tshilumbu. L’espoir repose aujourd’hui sur les partenaires traditionnels du centre transfusionnel et les autorités provinciales pour renforcer les capacités de prise en charge des malades.

mercredi 6 octobre 2010

KALEMIE:LE CHOLERA TUE 7 PERSONNES EN L'ESPACE DE TROIS SEMAINES

Au Centre de Traitement de Cholera, CTC, le cholera est depuis plusieurs années considéré comme une maladie endemo-endémique sur la ville de Kalemie. L'épidémie surgit, fait des victimes et disparait pour réapparaître plus tard.Et le cycle continue ainsi parmi les populations qui ne changent pas de comportement face à la maladie.

A Kalemie, le Médecin directeur ad intérim de l’Hôpital Général de Réference annonce mercredi, 6 octobre 2010, le décès de 7 personnes par le cholera au CTC, Centre de Traitement de Cholera de l’Hôpital Général de Réference. Ces décès sont enregistrés en l’espace de trois semaines alors que 200 autres malades restent cloués aux lits du CTC. Le Dr Jonathan YABILI indique que les premiers cas ont été admis le 13 septembre et l’épidémie déclarée au quatrième jour de l’attaque. La plupart des malades proviennent de la zone de Santé de Nyemba sur la rive droite de la rivière Lukuga, affirme la même source. Dans cette zone de santé, la majorité des populations accèdent difficilement à l’eau potable de la Regideso. Les habitants recourent à la rivière de la Lukuga pour s’approvisionner en eau brute. La prise en charge médicale est assurée au CTC ; ce qui réduit le nombre de décès, a tenu à préciser un infirmer traitant du CTC.
Le responsable du centre de traitement de cholera a pour sa part invité la population à assainir son milieu de vie. Il indique que des mesures de sécurité publique ont été prises pour désinfecter non seulement la résidence de tout malade de cholera, mais également six maisons tout autour de l’habitation du malade. Avec des perturbations en fourniture d’énergie électrique, mais aussi en eau potable de la Regideso, ajouter à cela la grande chaleur qui sévit sur la ville de Kalemie, le cholera a trouvé là un champ propice pour sa propagation.

samedi 2 octobre 2010

KALEMIE:UNE EMBARCATION PRISE PAR LA TEMPETE ECHOUE AU PORT DE KALEMIE

Type d'embarcation naviguant et desservant les villages communément appelés Marasi en swahili local au bord du lac Tanganyika. La plupart d'entre elles ne sont pas dotées de dispositif de communication. En cas de sinistre, le bilan est souvent étriqué.

Une vue du port de kalemie

A Kalemie, les recherches restent toujours vaines 48 heures après l’échec à l’entrée du port d’une embarcation bourrée de sacs du sel au port de Kalemie. Prise par le vent, l’embarcation RISSA en provenance de Tanzanie a perdu vendredi, 1er octobre 2010 vers 8 heures locales, une bonne partie de sa cargaison. Le secours porté par les éléments belges basés au port pour les travaux de dragage du port ont permis de sauver la dizaine des passagers y compris les membres de l’équipage et une dizaine de sacs du sel. Comment comprendre un tel sinistre au port de Kalemie ? Le Commissaire Maritime du bief supérieur parle d’un mauvais temps. Eléazar KATUMBWE MUMBA attribue l’erreur des manœuvres au capitaine de l’embarcation qui n’a pas pu suivre le chenal conduisant au quai.
L’embarcation avait à son bord 1600 sacs de sel dont seule une dizaine a pu être retirée de la cargaison ayant coulé.

Cet incident de la navigation est le troisième du genre à être enregistré depuis le début de l’année au port de Kalemie. Deux autres embarcations en bois et un bateau pris par la tempête ont chaviré faisant couler toute leur charge au port.
Cet accident de la navigation intervient deux mois après que l’inquiétude planait parmi les armateurs. Le port de Kalemie est de nouveau sous la menace d’un banc de sable à la suite de l’interruption depuis trois mois des travaux de désensablement. La RVF, Régie des Voies Fluviales, partenaire à la CTB, Coopération technique belge, s’empresse de rassurer de son côté. Les travaux, affirme-t-on, pourraient reprendre au courant de ce mois de septembre.

A l’état actuel des choses, ce n’est pas encore l’impasse au port public de Kalemie. Toutefois, à l’allure où vont les choses, préviennent les armateurs, les bateaux pourraient ne plus y accoster si rien n’est fait dans les trois prochains mois. Et cela à cause du banc de sable qui vient de regagner du terrain à la suite de l’interruption des travaux de dragage du port de Kalemie.
Déjà, le bateau ZONGWE, un remorqueur de la SNCC, Société Nationale des Chemins de Fer du Congo, qui a un tirant d’eau d’un peu plus de 3 m, ne sait plus accoster. Tout récemment encore une barge de la même compagnie ferroviaire a dû se délester d’une partie de ses marchandises et convoyer seulement 244 tonnes au lieu de 600 tonnes.
A la RVF, Régie des voies fluviales, on explique que l’interruption est la conséquence des vents violents qui ont soufflé sur le lac Tanganyika depuis le mois de mai. Le temps que les techniciens belges rentrés de leur pays puissent réunir les moyens pour reprendre les travaux de désensablement du port. Le temps aussi pour les éléments du bataillon de Franchissement de l’armée congolaise, FARDC, d’achever la réparation des machines tombées en panne, affirme la même source.

Par ailleurs, tout en restant sur le même chapitre des accidents de la navigation, une autre pirogue s’est renversée jeudi dernier sur le fleuve Congo à la hauteur du village de Bandala dans le Territoire de Manono. Manono est à 450 km au Sud-ouest de Kalemie. Un vent violent a surpris la pirogue de fortune au milieu du fleuve Congo. Prises de panique, trois femmes, membres d’une même famille, se trouvant abord de la pirogue, se sont jetées sur l’eau du fleuve. Bilan trois morts et deux rescapés dont un bébé de trois mois.

vendredi 1 octobre 2010

LA VIE DU CLUB:UNE SEANCE D'ANIMATION PEDAGOGIQUE SUR L'ORDRE ET LA DISCIPLINE

Les premières statistiques établissent qu'en ce début de cette année scolaire, un nombre important de petites filles sont inscrites au Complexe Scolaire Zawadi depuis l'Espace Communautaire d'Eveil Ntcheko jusqu'en section du primaire.

Une séance de l'éducation civique facilitée grâce au don en drapeau national par le Commissaire de District du Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoie, au Complexe Scolaire Zawadi.


Poursuivant ses activités d'animation pedagogique, le Coordinateur de Complexe Scolaire Zawadi a réuni le dernier dimanche de septembre tout le personnel enseignant tant de l'Espace Communautaire d'Eveil-Ntcheko, de la section du primaire que du secondaire et des humanités de coupe et couture; activités scolaires organisées au complexe pour renforcer les capacités des enseignants.

Cette activité pédagogique s'est déroulée entre 10 heures et 12 au Complexe Scolaire Zawadi. Soucieux de la qualité de l'enseignement et des objectifs à atteindre, M. François-Xavier MYBE a traité au cours de cette séance de l'ordre et la discipline.

Voici en résumé l'essentiel de cette séance animée pour les enseignants:

L’ordre et la discipline :
1. La discipline : définition et but
C’est l’ensemble des mesures adoptées pour assurer le succès de l’éducation.
La discipline vise à apprendre aux enfants à se diriger eux-mêmes en leur faisant contracter de bonnes habitudes. Obliger l’enfant à être ponctuel, à mettre chaque chose à sa place, à faire des devoirs avec soin, à travailler au moment voulu, à garder le silence, c’est lui donner d’excellentes habitudes, c’est développer son énergie morale, c’est former son caractère. (F. Léon)
2. Les avantages :
Les bonnes qualités intellectuelles et professionnelles du maitre seront annihilées s’il n’arrive pas à s’imposer dans sa classe. Quand l’ordre règne, et que le maitre se fait écouter, le travail devient facile et fructueux, et les enfants progressent rapidement. Pas de travail en commun possible sans discipline.
Il ne faut pas cependant attacher beaucoup d’importance à la discipline extérieure, au système des bras croisés et du silence absolu. C’est la forme du caporalisme qui comprime, dessèche et mutile l’individu. Il faut habituer l’enfant progressivement à une discipline raisonnable, volontaire ; qu’il sente la nécessité de se soumettre de bonne grâce à un règlement sage, établi pour son bien.
3. Qualités de la discipline:
- Constante : non livrée au caprice et à l’humeur du moment
- Ferme : mais facilement supportable mais éloignée de la contrainte
- Souple : admettant des exceptions
- Bienveillante : basée sur des récompenses plus que sur des punitions
- Prévoyante : mieux vaut prévenir que punir.
La discipline librement consentie est formatrice.

4. L’entrée et la sortie
Ne tôlerez pas la mise en rangs capricieuse et changeante. Le maitre doit avoir le sens de l’ordre pour imposer son point de vue et s’y tenir : les filles d’un côté, les garçons de l’autre, ou les petits devant, les grands derriere. Eviter les bousculades à l’entrée. Etablir un plan d’évacuation par table, en ordre et en silence.

5. Placement des élèves en classe
Un placement judicieux des enfants sur les bancs de la classe favorise la discipline en évitant de mélanger grands et petits ; placez ces derniers en avant, sur les premiers bancs ; avancez les malvoyants près du tableau, les malentendants face au bureau du maitre ; surveiller les élèves inattentifs, dissipés ou ceux dont la conduite inspire des doutes ; autant que possible, mettre à peu près les élèves de même force pour éviter les tricheries et copiages ; séparez autant que possibles les garçons des filles (à partir de 7 ans).
6.Pour obtenir une bonne discipline :
Pendant les premières semaines, se montrer plutôt sévère pour que les enfants aient l’intime conviction d’avoir un maitre exigeant avec lequel il n’y a pas à plaisanter pour le travail et la régularité.
Apprendre rapidement les noms des élèves pour être en mesure d’interpeller sans hésitations un délinquant, mais surtout pour interroger avec plus de sympathie.
Prendre l’habitude de mettre les élèves au travail immédiatement après la rentrée ; évitez les temps morts, la lenteur, les hésitations
Eloignez le plus possible les causes de distraction, bruit autour de l’école.
Ne laissez sortir aucun élève sans autorisation. Se montrez exigeant : les sorties des enfants sont parfois de simples fantaisies.
Parlez peu ; interrogez beaucoup afin de donner de bonnes occasions aux élèves de s’exprimer.
Ne pas abusez des récompenses collectives qui provoquent souvent du désordre.
Interdire les claquements de doigts et les <> collectif et intempestif.
Ne pas avoir la menace constamment à la bouche ; peu d’interdictions mais fermement maintenues.
Etre toujours calme : l’âme du maitre exerce constamment une mystérieuse conation.
S’assoir le moins possible au bureau du maitre. Circulez, avoir les enfants dans le champ visuel.
Tous les élèves n’ont pas le même rythme de travail ; les habituer à créer des tâches supplémentaires pour occuper leurs brefs loisirs.

KALEMIE:L'ONG AIDES LIVRE PLUS DE 200 BREVETS POUR LUTTER CONTRE L'ANALPHABETISME DES FEMMES

Cérémonie de remise de brevets au Centre de transit de Mulula.

A Kalemie, l’Ong AIDES, Actions et Interventions pour le Développement et l’Encadrement Social, a remis dans la matinée de jeudi, 30 septembre 2010, plus de 200 brevets aux femmes après une formation en alphabétisation. L’événement s’est déroulé au Camp de transit de Mulula.
Le Camp de Mulula où s’est déroulée la cérémonie est un lieu symbolique. Premièrement, c’est là que tous les rapatriés en provenance des pays frontaliers sont admis et passent leur séjour avant toute réinsertion communautaire. Ensuite, la majorité des femmes formées en alphabétisation et apprentissage de langues française et swahili sont soit des rapatriées soit des déplacées internes voire des membres de familles d’accueil.
Les activités de formation se sont déroulées dans deux centres : l’un à KITUKU et l’autre à MAMBA.
C’est au total 223 femmes adultes qui ont obtenu chacune un brevet de participation pendant quatre mois, de mai à septembre, à la formation sur 303 admises au début de l’action. Cette activité vient ensuite d’être organisée dans le cadre de projet de rapatriement et de réintégration des congolais en provenance de la Tanzanie et Zambie au niveau premier de formation.
La démonstration des leçons apprises par les femmes formées, tout émaillé des chants de louanges à leur Dieu qui leur a permis de pouvoir quitter la classe d’analphabètes, toute la joie d’avoir appris même à l’âge adulte, ; tout a ainsi résumé, la réaction de toutes ces femmes. Beaucoup d’entre elles se disent maintenant prêtes à écrire, à exprimer leur pensée par écrits, à communiquer voire cocher elles-mêmes et sans personnes intermédiaires, le nom du candidat de leur choix pendant la période des échéances électorales.
Toutes ces activités en faveur de l’épanouissement de la femme rapatriée ou déplacée interne bénéficient d’un appui du Haut Commissariat aux Refugiés.